15 novembre 2020

Temps de lecture : 4 min

Badoo : un travail de fond pour couper court aux caricatures des relations et rencontres virtuelles

Parce que tout n'est pas harcèlement sur les sites de rencontres, et que stigmatiser les comportements est trop facile et dangereux, Badoo prend un à un les les problèmes et les met en scène. En juillet dernier, des jeunes femmes racontaient "en vrai c'était bien" dans quatre mini-films, aujourd'hui Badoo lance sa première campagne télévisée destinée à promouvoir les « vraies rencontres ». Parce que cela existe aussi!

Parce que tout n’est pas harcèlement sur les sites de rencontres, et que stigmatiser les comportements est trop facile et dangereux, Badoo traite une à une les les problématiques et les met en scène. En juillet dernier, des jeunes comédiennes racontaient « en vrai c’était bien » dans quatre mini-films, aujourd’hui  Badoo lance sa première campagne télévisée destinée à promouvoir les « vraies rencontres » Parce que cela existe aussi!

La ligne rouge est souvent difficile à définir. Où s’arrête l’humour et où commence le sexisme, le racisme et le harcèlement ? Trouver une réponse à cette question est ardu pour ne pas dire presque impossible. Une chose toutefois est certaine : les réseaux sociaux sont devenus en quelques années à peine un lieu d’échange sur lesquels les internautes écrivent un peu tout et surtout n’importe quoi. La Toile ressemble à une sorte de défouloir sur lequel toutes les méchancetés et les haines peuvent être étalées au grand jour. Commentaires mensongers, sexistes, homophobes ou racistes… Tout y est. Le cyber-harcèlement est en pleine explosion de nos jours.

Tout est question de malentendus…

Les sites de rencontre servent également souvent d’exutoire pour de nombreux cœurs à prendre. Un amoureux éconduit ou un contact vexé peut facilement se « venger » en envoyant des messages peu agréables. Certaines remarques peuvent paraître anodines à certains alors qu’elles sont clairement désobligeantes voire même méchantes. « De quel pays viens-tu ? », « Tu parles très bien le français ! », « Toi, tu manges certainement des plats épicés ! » ou encore », « Tu serais tellement plus belle avec quelques kilos en moins ! »… Tous ces commentaires peuvent être mal pris. Des spécialistes les qualifient même de « micro-agressions ».

1300 passages à la télé

Pour lutter contre ce phénomène, Badoo vient de lancer en France sa toute première campagne télévisée autour du thème « Oui aux vraies rencontres. Oui aux belles rencontres ».

L’agence Grayling a fait appel pour ce spot à Hamadou Frédéric Balde, un réalisateur de renom qui a pu collaborer avec des artistes internationaux comme Beyoncé et Jay-Z pour un documentaire sur les coulisses de leur tournée européenne OTR II. Le directeur de la photographie du film n’est autre que Tetsuo Nagata qui a obtenu le César de la meilleure photographie en 2008 pour le long-métrage La Môme. Cette publicité va être diffusée à 1300 reprises sur M6, Canal+, et les complémentaires affinitaires. Elle sera amplifiée sur les réseaux sociaux avec un dispositif de contenus publiés par Badoo.

 43% des Français victimes de micro-agression

Selon une étude publiée par ce site lancé en 2006 et disponible dans 190 pays et 51 langues différentes, 43% des Français affirment déjà avoir subi une micro-agression. Ces attaques visent en particulier des minorités ethniques et les communautés « marginalisées ». Elles peuvent être si subtiles qu’il est parfois difficile pour l’auteur de se rendre compte de l’impact qu’elles peuvent produire. Vouloir toucher les cheveux d’un homme de couleur, demander à un couple homosexuel ou lesbien « qui fait l’homme et qui fait la femme ? » ou ironiser sur le patronyme d’une personne estimée non française sont des remarques apparemment anodines qui peuvent blesser la personne qui les entend.

 Préjugés

L’étude révèle également que 63% des sondés pensent au moins occasionnellement, que ce type de commentaires peuvent faire ressentir à une femme ayant les cheveux bouclés ou crépus que c’est un problème. De même, 79% des répondants jugent qu’un nom peu conventionnel sera épelé de manière incorrecte au moins épisodiquement. « La sensation d’anonymat que beaucoup de personnes ressentent en étant derrière leur écran favorise ces micro-agressions, juge Ingrid Sikotty, la responsable de la marque Badoo pour la France. C’est pour cela que nous diffusons cette campagne qui souhaite valoriser le côté positif de l’univers des rencontres pour ses utilisateurs, en les invitant à s’assumer tels qu’ils sont, et à accepter les autres tels qu’ils sont également. Notre application demande d’ailleurs à nos utilisateurs d’être toujours honnêtes dans leurs échanges »

 Discrétion maladive

Avec plus de 490 millions de membres dans 190 pays, Badoo affirme être le plus grand site de rencontre au monde. Chaque jour, plus de 400.000 nouveaux internautes rejoidraient, selon elle, sa plateforme sur laquelle est diffusée quotidiennement plus de 350 millions de messages et 10 millions de photos. Ces chiffres semblent énormes à première vue mais le site ne met-il pas « l’honnêteté » au centre de son discours ? Une chose toutefois est sûre : Ingrid Sikotty refuse de nous préciser le nombre d’utilisateurs de son site ni ses revenus en France. Le coût de sa nouvelle campagne publicitaire est aussi classée « top secret ». Les cordonniers sont souvent les plus mal chaussés…

Mini-séries réalistes en juillet dernier sur la chaine Youtube

Mais le travail de Badoo, est une vraie lutte pour dissiper les caricatures. Parce que micro-agressions ne signifie pas harcèlement, mais peut-être incompréhension, maladresse, et que l’éducation a un rôle… Parce que pour ne pas mettre tous les garçons et et les filles dans le même sac, il faut faire un travail de fond, sur chacune des cibles…

Webséries bluffantes de vérité

Et c’est ainsi que l’été dernier, Badoo avait choisi le format de la mini-série pour communiquer sur sa chaine Youtube.  Une série confiée à Florent Koziel (Close Up). Intitulée « en vrai c’était bien ». Les quatre mini-épisodes retraçaient l’histoire de 4 rencontres amoureuses qui semblaient pourtant être mal parties…. Pour narrer ces « anecdotes », le réalisateur Florent Koziel, avait fait appel à un casting 100% féminin composé de 4 comédiennes charismatiques : Zoé Marchal, Tokou, Fatou Guinea et Eléonore Costes. Déjà à l’époque, la volonté était de montrer que de belles histoires pouvaient exister sur Badoo, sans néamoins masquer les enjeux d’une meilleure communicationentre jeunes, d’une bonne connaissance des divers travers de chacun sans pour autant faire d’amalgames ou d’interprétations systématiquement anti-garçons…

Se rencontrer c’est possible…

La web-série est aussi un moyen pour la marque d’affirmer que sur Badoo, il est possible de vivre en sécurité de grandes aventures, aussi belles qu’improbables. Pour preuve s’il en était besoin, les chiffres réalisés par certains de ces quatre histoires qui sont tout près des 2 millions de vues pour trois d’entre-elles.

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