Avec ce premier spot de l’agence W, InVivo gagne le match !

IN. : cette première campagne publicitaire pour Invivo est majeure. Comment décide-t-on d’intervenir en communication, et pourquoi choisir cet événement sportif ?

Sébastien Graff: l’Aventure économique, humaine et historique d’InVivo est unique je pense. Elle démarre à la fin de la seconde guerre mondiale, moment où les  agricultures s’organisent en coopératives pour venir en aide aux citoyens. Depuis la guerre et jusqu’en 2017, il ne s’est rien passé, disons pas grand chose en matière de croissance, d’organisation. Cette énorme centrale d’achat pour les agriculteurs connait en 2007 un premier virage. Le groupe fait alors zéro euros de rentabilité, c’est un village gaulois qui perd beaucoup d’argent et d’énergie. Entre 2007 à 2014 nous sommes passés d’une organisation de 20 personnes à 7500. En 2017,  Thierry Blandinières est nommé DG. Le conseil d’administration lui donne pour mission, de rendre la coop rentable, et de faire d’InVivo un champion de la croissance avec pour échéance 2025. Ce que nous parvenons à faire avec deux ans d’avance.

Sébastien Graf, DG RH de InVivo.

IN. :  Pourquoi choisir La Coupe du monde de Rugby?

S.G. : encore un moteur, pour fédérer nos équipes, traduire nos valeurs, nous pratiquons un « management de vestiaires », il y a une très forte intimité entre le rugby et l’agriculture, chez nous. Notre écosystème  est impliqué dans des équipes locales, Thierry Blandinières incarne cela et nous gérons les équipes de cette façon.  Moi même j’ai été sportif de haut niveau dans un autre discipline. Le premier pas officiel vers le rugby nous l’avons fait lorsque nous avons demandé à Dan Carter de devenir  notre ambassadeur. Et lorsque La coupe du monde de rugby s’est présentée,  les organisateurs nous ont approchés pour que nous devenions partenaires.

IN. : un partenariat financier, vous disiez…

S.G. : oui, or il n’en était pas question. Ce que nous voulions c’était d’être présents avec nos produits. On fournit des villages de viennoiseries, Les pains Louise sont vendus sur la place de la Concorde, ce qui a paru logique à Antoine Dupont.

IN. : la campagne publicitaire est spectaculaire, faisait-elle partie de votre programme l?

S.G. : Dans le cadre de notre croissance, nous devions passer à la suite du programme que nous nous étions fixé : acquérir une grande visibilité à niveau mondial. Un film diffusé à cette occasion-là était indispensable pour toucher tous les pays concernés. Enfin, notre engagement passe aussi par l’affirmation de la transition agricole, sa défense, et la valorisation des agriculteurs. En faisant cette campagne ultra visible, nous savions que nous marquions des points. Cette première victoire Française a été incroyable pour InVivo et tous ceux qui partagent l’amour du rugby.

IN. : pourquoi W?

S.G. : nous connaissons W depuis 2013, ce sont eux qui ont créé notre logo, ils nous ont aidé sur des dossiers de communication, et c’est tout naturellement avec Denis Gancel qu’est née cette aventure publicitaire.

IN. : comment est née l’idée des terrains ?

S.G. : on est une équipe très créatrice, très « dans la prise de risque », et donc c’est assez facile de réunir une petite équipe et de faire en sorte que les idées foisonnent. Le fait de jouer sur ces termes communs à l’agriculture et au rugby est arrivé assez vite avec W. Et puis « Cultiver la victoire » c’est l’ADN d’InVivo. Nous avons souvent l’occasion de dire « on va gagner le match », lorsqu’un nouvelle étape doit être franchie.

IN. : quel est le coup de cette opération coup de poing?

S.G. : le groupe InVivo finance la campagne. Je ne vous donnerai pas le budget. Je sais simplement que nous sommes dans les prix du marché.

IN. comment a été choisi ce réalisateur de renom?

S.G. : c’est son style qui nous a interpellé. Vous l’aurez sans doute compris, les scènes de jeu sont filmés de l’intérieur. D’une certaine manière, c’est le ballon qui filme le joueur, un parti-pris que l’on voulait absolument avoir. L’idée de l’interaction entre les terrains de jeu et les terrains agricoles allait de soi. Nous sommes tous liés au rugby chez InVivo.

Une fois qu’on s’est mis d’accord sur le metteur en scène que W nous a présenté, sur l’idée des terrains, sur le storyboard présenté par Guillaume Chifflot, le directeur de création, nous y sommes allés… Non sans ajouter une certaine crédibilité, et de réalité…