« En 1998, nous avons livré notre premier DVD. Ce matin, nous avons envoyé le dernier », a indiqué le groupe de Los Gatos (Californie) sur son site.
« C’est la fin d’une ère, mais les DVD nous ont permis d’établir nos fondations pour ce qui allait suivre », a expliqué Netflix.
La légende veut que le tout premier DVD envoyé, début mars 1998, était un exemplaire du film « Beetlejuice ».
Au moment de son introduction en Bourse, en mai 2002, Netflix revendiquait plus de 600.000 abonnés à son service qui, moyennant un abonnement mensuel (19,95 dollars à l’époque), donnait accès à plus de 11.500 titres.
Les abonnés recevaient leur DVD par la poste, puis le renvoyaient, par courrier, une fois visionné, sans frais d’affranchissement.
Outre le fait de recevoir le film directement chez soi, l’un des points novateurs de la formule, qui rompait avec le modèle des magasins physique de location de vidéo, était que Netflix ne fixait aucune date limite pour restituer le DVD et n’imposait pas de pénalités de retard.
A son pic, en 2010, Netflix aura compté jusqu’à 20 millions d’abonnés à ce service, mais à l’époque, une majorité de clients choisissaient déjà de regarder leur film en streaming plutôt qu’en DVD.
Le groupe avait en effet lancé dès 2007 une plateforme de streaming, qui allait devenir son vaisseau amiral, lui permettant de s’ajuster au déclin progressif des DVD.
En avril, au moment de l’annonce de la fin programmée du service de location de DVD, Netflix avait indiqué avoir envoyé, depuis ses débuts, plus de cinq milliards de films sur disque numérique.
Le film le plus loué sur le quart de siècle qu’aura duré le service est « The Blind Side » (2010), de John Lee Hancock, avec l’actrice américaine Sandra Bullock.