Après « The Guardian », c’est au tour du quotidien espagnol « La Vanguardia » de claquer la porte à X (ex-Twitter)

Un pour tous, tous contre Elon Musk… Après le quotidien britannique The Guardian, 24h plus tôt, c’est au tour du journal La Vanguardia, basé à Barcelone, d’annoncer ce jeudi qu’il cessait de publier sur le réseau social X. Afin d’expliquer cette décision, le l’organe de presse espagnol a précisé dans un communiqué que la plateforme est devenu un espace « où les théories du complot et la désinformation trouvent une caisse de résonance ». Elle a également précisé qu’indépendamment de cette décision éditoriale, « ses journalistes seront libres de continuer à utiliser cette plateforme dans le respect des droits de l’homme et de la liberté d’expression ».

Avant d’enchaîner : « Depuis l’arrivée de Musk, X s’est rempli de contenus toxiques et désinformatifs. En juin dernier, le réseau a mis à jour ses conditions d’utilisation afin que la pornographie puisse être postée tant qu’il s’agit d’un comportement consensuel entre adultes ». Le journal a tout de même ajouté qu’il continura de suivre « des personnes, des entités, des entreprises et des institutions sur la plateforme afin de pouvoir informer rapidement ses lecteurs des débats qui peuvent s’y dérouler ». Bien sûr, cette décision intervient quelques jours après la nomination d’Elon Musk par Donald Trump au poste de ministre délégué à l’« efficacité gouvernementale »

Un « geste nécessaire », selon Jordi Juan, rédacteur en chef du journal depuis 2020 : « La décision a été prise pour ne pas contribuer à la croissance de la plateforme. Les équipes de modération traditionnelles qui empêchaient les contenus violents ou haineux sont en train de disparaître, entrainant X dans une dérive qui viole les concepts d’éthique et de justice que nous devrions respecter dans une société démocratique ».