11 avril 2022

Temps de lecture : 2 min

Marcel et Back Market se battent pour que les comptes soient bons !

Les médias nous gavent de « chiffres clé » du matin au soir alors pourquoi la com se priverait-elle de cette lecture immédiate plus efficace encore qu’une base-line ? Marcel s’y colle avec sa nouvelle campagne pour Back Market, tout en chiffres et en humour as usual.

Pas un magazine, newsletter, quotidien, qui n’ait sa rubrique « chiffre-clé », « nombre d’or », son « MILLE », son « CENT milliards » … En général, il s’agit d’un nombre tiré d’une étude, d’un sondage plus ou moins scientifique… La presse féminine a beaucoup utilisé ces raccourcis pour faire leurs «actus à croquer vite fait», Le magazine Forbes fait son classement de milliardaires chaque année. Les revues en on fait des titres, 30 millions d’amis, 60 millions de consommateurs…Le chiffre est devenu le roi de la lecture rapide, de la donnée qui se retient efficacement, qui tape dans le mille. Si les medias en raffolent et l’utilisent à tout va parce que les lecteurs ont l’impression d’apprendre quelque chose, et surtout ont le sentiment de pouvoir le retenir, et ainsi de le caser à la moindre occasion, -un chiffre, un pourcentage sont toujours plus faciles à placer dans une conversation, qu’une idée qu’il s’agit de développer sans avoir la parole coupée-… Côté pub on se souvient de l’absurde « 100% des gagnants ont tenté leur chance », qui a fait couler tant d’encre, de récompenses. De la série 10%, (commission prise par les agents à leurs comédiens sur leurs cachets) dont tout le monde parle encore.

Dont acte, forts de cette conviction que les chiffres se retiennent et captent l’attention mieux que les mots, Back Market et Marcel peuvent enfin aborder les sujets qui fâchent et  présentent une campagne… chiffrée.

 L’impact environnemental du reconditionné, enfin.

Oui, cela fait 2 ans que le duo patiente pour aborder au grand jour ce sujet tabou dans le monde de la communication. Comme le souligne Sébastien Jauffret, directeur associé chez Marcel : « Sans chiffres officiels pour appuyer nos arguments, aucune régie, aucun réseau, aucune chaine de télévision, n’acceptait de diffuser des messages qui challengeraient sur le terrain de l’écologie les Apple, Samsung, Huawei et plus globalement tous leurs grands clients high tech, qu’il ne fallait pas les fâcher ».

Deux ans… Le temps que l’Agence de la transition écologique (Ademe) puisse mesurer et vérifier si le reconditionné pouvait effectivement avoir un impact environnemental inférieur à celui du neuf.

Les résultats sont là. Il ne restait plus à Back Market et à Marcel d’en parler avec le style qui leur est propre : avec humour et sans détours.

High tech – Low impact.

Un smartphone reconditionné c’est 91% d’émissions de CO2 en moins qu’un neuf.

Un téléphone neuf produit 87,3 kg de CO2. De son côté, un smartphone reconditionné produit 7,35 kg d’émissions carbone. Aucune triche, tout le processus de reconditionnement est inclus (de l’approvisionnement en pièces de rechange à la livraison).

Un smartphone reconditionné c’est 259 kg de matières premières non extraites.

Pour chaque smartphone neuf, 281 kg de matières premières sont extraits (pas moins de 15 produits miniers sont nécessaires : Or, argent, aluminium, cuivre, cobalt, chrome…) Une monstrueuse quantité pour un si petit objet.
Les smartphones reconditionnés nécessitent beaucoup moins de matières premières (22,8 kg, pour remplacer une batterie et un écran par exemple) et permettent de réutiliser au maximum les ressources déjà utilisées. Lisez et retenez!

 

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