12 janvier 2022

Temps de lecture : 2 min

L’habitat de demain sera un abri responsable.

Une étude de l’agence dps montre à quel point la pandémie a fait évoluer notre vision de l’habitat. Lieu de vie, nid familial mais aussi aujourd’hui espace de travail, notre pied-à-terre n’est plus le même.

La pandémie a bouleversé notre quotidien. Elle dicte ce que nous pouvons faire et ce qui nous est interdit. Elle a profondément modifié notre vie professionnelle. Les successions de variants nous ont fait comprendre que la crise sanitaire risque de durer encore et encore. Certains ont déjà décidé de changer de vie. Les autres commencent, eux, à transformer leur habitat pour s’adapter à cette nouvelle réalité qui nous a été imposée.

Dis-moi où tu habites, je te dirai qui tu es…

« 2020 a été l’année où tout a commencé, nous explique Benjamin Le Clercq, le directeur général adjoint de dps, une filiale du groupe Syneido qui accompagne depuis plus de 40 ans les acteurs de l’immobilier dans les mutations de leur secteur. 2021 a été celle durant laquelle nous nous sommes habitués à la pandémie et 2022 sera celle où nous allons nous adapter pour répondre aux exigences du moment. » Cette crise sanitaire nous a donné une « nouvelle vision de l’habitat », résume un rapport de cette agence de communication qui travaille notamment pour MACSF et Auchan Retail. « L’habitat était jusqu’à maintenant considéré comme une destination où l’on se rendait après le travail, assure Benjamin Le Clercq. Mais il ne s’agit plus aujourd’hui uniquement d’un lieu de vie familiale mais aussi d’un espace d’expression du citoyen. » Ces derniers mois, cinq nouvelles tendances sont apparues.

Partir…
Benjamin Leclercq est le directeur général adjoint de dps

 

Nous entretenons tout d’abord un nouveau rapport à l’habitat. Lors des confinements, notre pied-à-terre est devenu un cocon qui nous réconforte et nous apaise. Notre appartement nous protège des dangers extérieurs, assure notre santé et nous permet de créer en toute indépendance. Au fil des mois, nous avons entretenu avec lui un rapport plus profond, plus personnel et plus essentiel. Le télétravail nous a forcé à utiliser notre habitat pour de nouveaux usages quotidiens. La peur d’attraper le virus nous a aussi fait comprendre combien il était important de pouvoir disposer de commerçants et de services publics près de chez soi. Le concept de « ville du quart d’heure », cette organisation urbaine qui prend en compte la dimension du temps, est devenu de plus en plus populaire. La crise sanitaire a, par ailleurs, modifié et accéléré nos projets de vie. 20% des Français affirment ainsi que les confinements les ont encouragés à repenser leurs priorités en termes d’habitat. 35% des particuliers souhaitent déménager. Ce chiffre atteint même 50% chez les Franciliens… 46% des acheteurs et 73% des investisseurs considèrent enfin que la période actuelle est propice aux achats immobiliers. Les biens les plus en vus sont neufs et avec un extérieur. La province a également la cote puisque 61% des locataires parisiens affirment être intéressés par un investissement locatif en dehors de la capitale. « La demande est actuellement supérieure à l’offre concernant les projets immobiliers en dehors des grandes villes, constate le directeur général adjoint de dps. Mais déménager ne se fait pas en un claquement de doigt. » 

Les marques doivent s’adapter

La crise actuelle va donner naissance à « l’habitat de demain », comme le résume le titre du rapport publié par la filiale de Syneido.  « La dichotomie entre nos vies professionnelles et personnelles est entrain de changer, prédit Benjamin Le Clercq. Nos deux existences sont aujourd’hui interconnectées. A l’avenir, nos habitats seront plus économiques et responsables. Les marques vont devoir s’adapter à cette nouvelle donne en changeant de discours et en modifiant leurs anciens modèles afin de répondre aux nouvelles attentes des consommateurs. »

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