Ils disposent aujourd’hui de nombreux leviers pour changer leur façon de « consommer » du voyage (low cost, vols secs, pack type lastminute.com, bonnes affaires/bons plans sur internet, etc…). De facto, le changement dans la façon de gérer le budget voyage s’accompagne en parallèle d’une révision profonde de la façon de se renseigner sur les marques du secteur.
– Internet, média prioritaire de consultation en période de crise
Ce changement de comportement profite avant tout aux supports digitaux. Les agences de voyage en ligne parviennent à mieux s’en sortir que les autres canaux de distribution, les Français se tournant naturellement vers ce média pour y puiser toutes les informations utiles avant d’acheter : 26% vont se renseigner davantage sur les sites internet (+ 7 points par rapport à la moyenne observée sur l’ensemble des marchés. 22% utilisent les plateformes du web 2.0 – blogs, réseaux sociaux… (+ 6 points par rapport à la moyenne observée sur l’ensemble des marchés). De manière générale, les Français semblent intensifier leur consultation via des sources d’information autour du voyage, secteur où, plus qu’ailleurs, le consommateur est en quête de bons plans et souhaite éviter les erreurs.
– La Blogosphère et les sites communautaires gagnent en audience
Pour le voyage, nos compatriotes accordent plus de crédit aux recommandations de leurs pairs (dans la sphère privée ou sur Internet), qu’à ce qu’ils lisent / voient / entendent dans les médias. A l’opposé, ils utilisent moins la visite dans les agences / points de vente par rapport à d’autres secteurs de consommation : Internet prend une place de plus en plus importante sur ce marché.Lorsqu’il s’agit des loisirs, et plus précisément des voyages, les consommateurs sont moins exigeants sur le prix, la transparence de l’offre ou même sur les modalités de paiement que pour les secteurs correspondant aux besoins primaires (5 à 9 points de moins que la moyenne des secteurs). Ceci paraît logique dans la mesure où les dépenses de vacances sont souvent liées à un coup de cœur ou une envie bien particulière, impliquant un budget plus émotionnel que rationnel, et donc moins soumis à la pression financière face aux dépenses récurrentes. Toujours dans le même esprit, les Français sont moins sensibles aux promotions ou aux programmes de fidélité que pour d’autres postes de dépenses.
– Les marques doivent rétablir la confiance
Quasiment toutes les marques « phare » du secteur accusent « le coup » en terme de confiance et d’intérêt de la part des Français. Cette tendance est observée dans tous les secteurs de marché, et s’inscrit dans une défiance généralisée des Français envers les symboles du consumérisme, observée depuis le début de la crise.
– Le low cost a la cote
Les 2 compagnies aériennes « low cost » s’en sortent mieux face aux marques haut de gamme qui se positionnent en bas de classement.Même si les Français ne sont pas pour la plupart prêts à faire d’importants sacrifices financiers sur leurs voyages, la crise a tout de même renforcé leur intérêt vers les marques « low cost » souligne OTO/Fullsix. A méditer !