La FIAC s’est installée à la Cour Carrée du Louvre, du 22 au 25 octobre pour représenter la jeune création. Une jeune création pas encore affirmée dans le monde de l’art, ou peut-être très avant-garde?
Dans l’ensemble, en cette période économique peu sûre, on voit peu de pièces révolutionnaires, peu de vraies prises de risques. Pourtant, si l’on prend le temps de regarder plus en détail, il y a beaucoup de choses intéressantes.
La tendance aux œuvres conceptuelles, avec une démarche intellectuelle qui prime sur l’esthétique, s’accentue encore. Tel Felix Gmelin, artiste roumain, vivant entre Paris et Berlin. Il a grandi sous le régime communiste. Il mixe des peintures du travail de son père (qui était aussi artiste, opprimé par le Parti) et des dialogues en diapositives par exemple. Sans une explication précise de la galeriste, il est un peu difficile d’en percevoir toute la force.
Aussi très présentes, des œuvres qui sont à la croisée avec l’architecture. Notamment Nicolas Moulin ave ses œuvres très urbaines, en image ou en matériaux bruts (béton, lumière néon).
Une dernière impression générale serait la présence très forte d’œuvres avec des messages très sombres, beaucoup de têtes de mort ou des pièces tout en Noir !
On ne manquera pas :
Matthew Day Jackson, artiste américain, un des derniers favoris de François Pinault
(cf photo)
Sharon Ya’ari, photographe Israélienne (cf photo)
Philippe Terrier Hermann, qui a créé des logos avec des noms d’artistes de la scène contemporaine – très intéressant
Andrei Roiter, artiste russe (cf photo)
Mathieu Forestier, agence White Sky