Le Public Système en association avec UGC propose aux Parisiens de découvrir une sélection des meilleurs films primés lors de l’Amazonas Film Festival.
L’Amazonas Film Festival est beaucoup plus qu’un simple Festival de cinéma, c’est un acte citoyen. Le Public Système coproduit avec l’Etat d’Amazonas ce Festival qui est devenu en quelques années un lieu de sensibilisation aux enjeux du développement durable des professionnels du cinéma du monde entier et un révélateur de films qui parlent avec force de valeurs universelles en parfaite adéquation avec les questions posées par notre époque.
Cette première édition se déroulera à l’UGC Ciné Cité la Défense et sera un des temps fort de la Semaine du développement durable du 1er au 7 avril 2010. Ces documentaires et long-métrages concernent tous ceux qui souhaitent comprendre les grands enjeux environnementaux.
Les billets sont en vente dans tous les magasins FNAC ou sur www.fnac.com. Et le programme est sur : www.lepublicsystemecinema.fr.
La rédaction
Les documentaires : Green de Patrick Rouxel Prix du Jury 2009 de l’Amazonas Film Festival à Manaus Elle s’appelle Green, elle est là face à un monde qui n’est plus le sien. Dans son regard, une forêt autrefois verte et vivante, désormais brûlée et meurtrie. En 48 minutes, « Green » transporte le spectateur de la luxuriance de la forêt indonésienne au cauchemar qu’entraine sa destruction: la disparition de la biodiversité et celle des orangs-outans en particulier. Addicted to Plastic de Ian Connacher Prix du Jury 2008 de l’Amazonas Film Festival à Manaus
Pour le meilleur et le pire, aucun écosystème, ni segment d’activité humaine, n’a échappé à l’emballage plastique le documentaire enquête sur ce que nous savons réellement de ce matériel aux multiples usages sur la route nous découvrons aussi les séquelles toxiques qu’il laisse. Wild Opera de Laurent Frapat Grand Prix 2009 de l’Amazonas Film Festival à Manaus Chaque année, des animaux sauvages migrent du parc de Maasai Mara au Kenya au parc du Serengeti en Tanzanie. Dans ce documentaire, cet événement unique est accompagné de divers morceaux d’opéra. Jaglavak, Prince of Insects de Jérôme Raynaud Grand Prix du Documentaire 2007 de l’Amazonas Film Festival à Manaus Sur les monts Mandaras, au Cameroun, les Mofus entretiennent une relation unique avec les insectes. Fourmi prédatrice et carnivore, Jaglavak, le Prince des insectes, est redouté pour sa puissance et sa ténacité. Au village, le vieux Matsgrawaï fait partie de ces derniers sages qui savent parler à Jaglavak. Mais répondra-t-elle à l’appel du vieil homme ?
Les longs métrages :
Samson et Delilah de Warwick Thornton Grand Prix 2009 de l’Amazonas Film Festival à Manaus Samson et Delilah vivent dans une communauté aborigène isolée dans le désert du centre de l’Australie. La vie là-bas est un éternel recommencement : les jours passent, rien ne change jamais et personne ne semble s’en soucier. Quand le malheur s’abat sur eux, ils décident de s’enfuir. Commence alors un véritable périple pour réussir à survivre.
Les Murmures du Vent (Whisper with the wind) de Shahram Alidi Prix du jury 2009 de l’Amazonas Film Festival à Manaus Mam Baldar, l’Oncle aux ailes, exerce depuis bien longtemps le métier de postier dans différents villages de montagne au Kurdistan Irakien. Mais il n’est pas un postier comme les autres puisqu’il transmet des sons et des paroles enregistrés sur des cassettes.
Pour un instant la liberté de Arash T. Riahi Grand Prix 2008 de l’Amazonas Film Festival à Manaus Ali et Merdad tentent de fuir l’Iran avec leurs cousins Asy, 7 ans, et Arman, 5 ans, dans le but de les ramener à leurs parents qui vivent en Autriche. Mais ils doivent d’abord passer par la Turquie et attendre un hypothétique visa qui tarde à venir. Ils font alors la connaissance d’autres réfugiés iraniens : un professeur et un jeune Kurde qui surmontent leurs difficultés quotidiennes grâce à un incroyable sens de l’humour… La Terre des hommes rouges de Marco Bechis Prix du jury 2008 de l’Amazonas Film Festival à Manaus La région du Mato Grosso au Brésil, de nos jours. Après le suicide de l’un des siens, Nadio, chef d’une tribu Guarani-Kaiowa, décide de dresser un campement sur les terres des Blancs. Pour lui, comme pour le chaman, il s’agit de réparer une terrible injustice : récupérer les terres dont ils ont été spoliés autrefois… Si le vent soulève les sables de Marion Hansel Grand Prix 2007 de l’Amazonas Film Festival à Manaus D’un côté, le désert qui grignote la terre, la saison sèche qui n’en finit plus, l’eau qui manque. De l’autre, la guerre qui menace. Au village, le puits est à sec. Le bétail meurt. La majorité des habitants, se fiant à leur instinct, partent en direction du Sud. Rahne, seul lettré, décide de partir avec Mouna, sa femme, et ses trois enfants vers l’Est.