Mars fait équipe au Canada avec Michael Clemons dit «Pinball», le légendaire joueur de football américain, pour inciter les Canadiens à exercer à nouveau leur gentillesse et leur générosité envers autrui. A la clef : des sourires en plus, bien sûr… mais aussi trois dotations de 10000$ canadiens.
Contrairement à ce qu’ils croient, les Canadiens ne sont plus aussi gentils et solidaires envers leurs congénères qu’avant. C’est ce que révèle une étude menée par Leger Marketing, en janvier dernier, (1). Mars Canada Inc. a décidé que l’affaire n’était pas irrévocable et vole au secours de ses compatriotes en lançant une campagne d’échantillonnage placée sous le signe de la B.A. (ou bonne action). Chaque samedi du mois d’avril, 20000 bons d’échantillon de barres chocolatées (Mars, M&M’s, Maltesers, Snickers, Twix, Bounty, Musketeers) seront à retirer sur le site de la marque (soit 100000 au total). Le détenteur recevra le coupon par courrier sous huitaine et pourra le faire valoir pour son plaisir personnel ou l’offrir à la personne de son choix.
Mais plus encore, les clients sont incités à réaliser au quotidien un geste de gentillesse, grand ou petit, envers quelqu’un d’autre, puis à remplir un questionnaire sur le site de la marque, soit pour raconter son acte de générosité, soit pour inscrire une association, une personne ou une cause dans son entourage qui selon eux, mériterait de décrocher l’une des trois dotations de 10000$ canadiens allouées par la marque. Un tirage au sort -programmé le 19 mai prochain permettra à Mars Canada Inc. de remettre à trois grandes causes -au nom de la personne qui les a mentionnées- la somme en cash ou en nature.
Pour soutenir cette vaste opération, baptisée Random Acts of Chocolate, Mars Canada Inc. fait équipe avec Michael Clemons, dit «Pinball», le célèbre joueur de football américain au Canada, réputé pour sa gentillesse et ses actions de solidarité.
En devenant à son tour, le porte parole de la gentillesse, le groupe alimentaire s’inscrit dans cette tendance de fond, entamée depuis 2009 par de nombreuses marques, et bien connue sous le nom de code «Génération G». Et même s’il s’agit un peu de «greenwashing», défendre de telles valeurs et bousculer les habitudes ne peuvent qu’être salutaires pour les consommateurs et la marque tant à l’interne qu’à l’externe. Surtout sur le fond actuel de crise économique et d’individualisme exacerbé.
Florence Berthier
(1) L’étude faite auprès de auprès de 1516 personnes, aborde également des thèmes comme : la facilité de certains à agir avec gentillesse, la culpabilité, la gentillesse sur la façade Atlantique, les différences entre l’est et l’ouest du Canada, l’importance de l’argent et des comparaisons entre hommes et femmes ou entre jeunes et séniors.
