Après la personnalisation des véhicules particuliers très en vogue ces dernières années, le constructeur américain se tourne aujourd’hui vers les professionnels. La marque leur propose à moindre coût l’habillage de leur utilitaire aux couleurs de leur entreprise. Ça fleure bon la réussite…
Si INfluencia avait eu besoin d’un utilitaire, il aurait peut-être ressemblé au Ford Wagon présenté ci-dessus. Mais il faudra attendre pour cela que l’opération proposée par le constructeur de la célèbre Mustang, traverse l’Atlantique.
Disponible -hélas- uniquement aux Etats-Unis, le site « Ford Transit Graphics » permet à tous les acheteurs du modèle professionnel Wagon de l’habiller aux couleurs de son entreprise. Une idée qui devrait séduire plus d’un petit entrepreneur qui démarre, ou une grande marque soucieuse de son image.
Alors comment ça marche ?
Prenez l’exemple de Mike Delfino, plombier dans la commune de Fairview, USA. Cet entrepreneur bien sous tous rapports veut acquérir un véhicule et le personnaliser. Il se rend sur le site de l’opération et imagine la camionnette qui le fera prospérer, grâce à une palette graphique simplifiée et la possibilité d’uploader des fichiers personnels.
Une fois son œuvre terminée, il s’inscrit sur le site et passe à la caisse. Rien de plus simple. Et pour ceux qui n’ont pas d’idée, un panel de différents modèles est présent sur le site.
Cette innovation, en partenariat avec l’agence américaine Original Wraps réinvente la personnalisation industrielle. Cette première dans l’industrie automobile permet une exposition optimale. Le véhicule professionnel est un excellent media que certaines grandes entreprises ne se lassent pas de mettre en avant, comme par exemple es fameux camions UPS.
Même si cette offre a un coût pour l’acheteur (entre 100 et 3000 dollars, à titre de comparaison, le flocage complet en France est de 4300€ HT), le simple fait de proposer une gamme de services élargie à la personnalisation extérieure devrait motiver plus d’un conducteur à rouler en Ford… Alors, en France c’est pour quand ?
Gaël Clouzard