Magique! L’opérateur de téléphonie mobile utilise la chaleur émise par les pieds chaussés de bottes pour produire de l’énergie propre et recharger un portable. La pantoufle de vair de Cendrillon n’a qu’à bien se tenir.
Entre le casque de vélo écolo à énergie solaire et éolienne, le chargeur d’appoint à manivelle ou solaire photovoltaïque mais aussi l’EOS de Kyocera à énergie cinétique ou plus récemment le Bicycle Charger Kit développé par Nokia, au Kenya, selon le principe de la dynamo, pas de doute! Celui qui veut recharger son téléphone portable sans avoir recours à la traditionnelle prise électrique, a le choix. Une large palette qui ne cesse de s’élargir avec astuce, notamment grâce à la toute dernière innovation d’Orange pour le moins originale: Orange Power Wellies.
Créée en collaboration avec GotWind (spécialiste de l’énergie renouvelable avec lequel l’opérateur travaille depuis quatre ans) et lancée à l’occasion du festival de musique pop de Glastonberry en Grande Bretagne, celle-ci se décline, en effet, sous la forme de… bottes en caoutchouc.
En portant ces bottes dotées d’un système thermoélectrique tout au long de la journée, les festivaliers produisent de la chaleur qui fournit suffisamment de puissance pour recharger les batteries d’un appareil pendant une heure. Il leur est même recommandé de danser, car plus les pieds dégagent de la chaleur, plus de l’énergie est collectée et produite lorsque la semelle est en contact avec le froid du sol -selon le procédé de Seebeck. Ensuite, il suffit de brancher le portable dans l’équivalent d’une petite prise placée en haut de la botte et le tour est joué pour continuer à «textoter» avec ses proches.
Résultat, tout en protégeant leurs petons de l’humidité ou de la pluie avec leurs bottes au design plutôt seyant, les participants offrent un look «roots» très tendance et évitent le réchauffement de la planète car l’énergie produite est inépuisable et propre.
Cette technologique -lancement oblige!- est présentée à l’occasion d’un événement musical parrainé par Orange qui renforce ainsi son image d’acteur dynamique et sérieux sur la question de l’énergie renouvelable. Mais, bien plus qu’un gadget high tech, cette solution d’alimentation électrique très pratique et gratuite, pourrait parfaitement s’exporter vers des pays émergents, ou des endroits où l’électricité reste chère, peu répandue ou rarement courante.
Florence Berthier