3 novembre 2010

Temps de lecture : 1 min

La nouvelle marque chinoise de luxe

Un concurrent du cachemire, de l'alpaga et du pashmina arrive en France, en direct de Chine tibétaine: le khullu, un tissu de laine inédit. Norlha est chic et développement durable. Un «must have».

Un concurrent du cachemire, de l’alpaga et du pashmina arrive en France, en direct de Chine tibétaine: le khullu, un tissu de laine inédit. Norlha est chic et développement durable. Un «must have».

Connaissez vous le khullu? Cette matière tissée à partir du duvet prélevé sous les épaisses couches de laine des yaks tibétains et très prisée aux temps anciens de la « route de la soie », avait disparu. Norlha, une marque  issue du développement durable en Chine tibétaine,  est partie à la recherche de cette matière oubliée, autrefois portée par les empereurs de Chine et les nomades de Sibérie, et en a retrouvé les techniques ancestrales de filage et de tissage qu’elle maîtrise parfaitement..

A partir de ce matériau rare -le précieux duvet n’est collecté qu’à la main, en petite quantité et sur des animaux de deux ans appelés « Yareys »- la laine, filée puis tissée dans les règles de l’art, se présente alors sous la forme d’une étoffe aux finitions soignées, souple, chaude et très résistante, même si parfois d’une grande finesse. Voici donc un nouveau produit de luxe à ajouter à notre gamme chinoise de biens d’exception.

Norlha est déjà en négociation avec de nombreuses maisons de luxe occidentales et par ailleurs s’occupe de développer ses points de vente en Chine. A Paris, on voit aujourd’hui  du khullu chez Arnys et chez Sonia Rykiel.  En Chine, on trouve des châles et des écharpes chez « Shanghai Trio », à Shanghai et Pékin.

La Chine innove donc sur la planète du luxe avec, cette fois, un concurrent du cachemire, de l’alpaga et du pashmina. N’est-il pas intéressant de découvrir un peu du faste dans lequel baignait cette civilisation qui maintient, aujourd’hui encore,  avoir initié le monde au luxe? Il est également bon que cette « innovation du passé » soit gérée par le développement durable et qu’ainsi les Chinois tibétains nomades des Haut Plateaux puissent être justement rémunérés pour leur collecte, de même que pour le filage, la teinture et le tissage de cette laine exceptionnelle.

Dès cet automne, les Parisiens pourront vérifier la qualité de ces produits lors des ventes privées organisées les 18 et 19 novembre, ainsi que les 2 et 3 décembre à l’atelier « one o one », 41 rue de Richelieu.

Nathalie Omori / Zhenji

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