Conséquence: on n’a jamais autant vu de salariés de chez Orange que ces derniers temps. Hier, c’était une campagne presse destinée à nous faire comprendre que chez Orange, on parle le même langage que chez les «pros». Aujourd’hui, c’est un film savamment calibré (des hommes et des femmes, des jeunes et des moins jeunes, des ethnies) en faveur de la fibre qui ne devrait pas manquer de changer le monde. Patience.
Des gens que l’on pense «ordinaires» nous y déclarent ce qu’ils «aimeraient». Attention aux poncifs : «j’aimerais améliorer plein de choses dans la vie… J’aimerais communiquer à la vitesse de la lumière (mais où vont-ils chercher ça?) … Jouer avec les sons, entrer dans les images, me divertir… Mais j’aimerais que tout cela reste simple pour pouvoir en profiter». Qui ne serait pas d’accord ?
Après un temps d’arrêt, la seconde partie du spot, plus inattendue, s’offre à nous: «je pourrais me contenter d’attendre, mais comme 100.000 personnes, je préfère travailler chez Orange, chaque jour, chaque jour, chaque jour (une répétition qui sonne comme un avertissement…. Gare aux absents….) pour que tout cela devienne une réalité».
Que retient-on? Que pour changer le monde, il faut d’abord travailler avec ceux qui veulent le changer. Et que le monde vu par Orange est un monde où chacun travaille pour Orange. Le message est clair: pour changer le monde, il faut avoir la fibre. Tant pis pour ceux qui ne l’ont pas!
Patrice Duchemin / Planning & Tendances
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