9 février 2011

Temps de lecture : 2 min

Clem, la fiction ultra-connectée de TF1

Retour de la série «teenager» Clem sur les écrans de la Une avec pour cette nouvelle saison un renforcement significatif du blog transformé en réseau social. Une nouvelle interface qui permettra aux jeunes téléspectateurs d’influencer l’évolution du scénario…

Retour de la série «teenager» Clem sur les écrans de la Une avec pour cette nouvelle saison un renforcement significatif du blog transformé en réseau social. Une nouvelle interface qui permettra aux jeunes téléspectateurs d’influencer l’évolution du scénario…

Si tu as entre 10 et 20 ans cette série devrait t’intéresser. Si tu as entre 25 et plus, et si tu es directeur marketing d’une marque, alors cette production devrait aussi te concerner. Pourquoi? Parce que la série Clem est tournée vers les consommateurs de demain, et ça les marques en raffolent. L’autre raison est une meilleure visibilité avec le changement du blog officiel qui devient une véritable interface de réseau social ayant pour mission de relayer quotidiennement auprès des fans de la série les choix cornéliens des personnages.

Des choix sous formes de questions existentielles, qui seront soumis aux internautes avec plusieurs scénarios à la clé. Leur vote  influencera la suite de la série. Le dernier exemple en date est le personnage principal, Clem, jeune adolescente sans acné qui vient, à l’orée de ses 16 ans, de devenir maman. A souligner toutefois le très bel exemple donné à cette génération, qui trouvera sûrement cool le fait de devenir parent de façon aussi précoce…

Cette jeune maman pleine de «maturité» propose aux internautes une sorte de concours pour savoir qui sera la marraine de sa progéniture. Le but est que chaque personne (amis, famille) fasse une vidéo montrant ses motivations à devenir la marraine du bébé… Les petits films seront soumis aux votes des internautes qui décideront de la suite de la série.

Pour TF1, cette série est l’emblème d’une nouvelle génération de fictions -celle de la génération P- qui valide le scénario. Rien de mieux pour un téléspectateur que de s’accaparer une production audiovisuelle et la modeler selon ses humeurs et ses goûts. Ce type de programme est destiné à sortir du petit écran pour offrir une forme d’expérience globale qui commence bien avant la diffusion de la série. Désormais Clem ne s’arrête pas à sa diffusion télé, elle élargit son spectre avant et après. Permettant d’augmenter sa visibilité et son attrait. Les annonceurs devraient y trouver leur compte.

La stratégie de TF1 a été bien pensée. Nos compatriotes sont des fans de fictions. 6 téléspectateurs sur 10 suivent régulièrement une œuvre de fiction française*. Les femmes représentent les 2/3 de l’auditoire consommant ce type de programme.
Aujourd’hui moult séries et téléfilms français ont une vie sur le Web au travers de portraits, blogs, réseaux sociaux et compléments vidéo (making off, bêtisiers, etc..). Ce surplus de contenu permet de prolonger l’expérience télévisuelle.

Une récente enquête Mediamétrie révèle que plus d’un internaute sur 5* a déjà recherché des contenus spécifiques sur Internet -sites communautaires ou pages dédiées- sur une série française. Une activité accrue chez près de 30% des 15-24 ans. Ils sont également 1 sur 5 à estimer que ces contenus améliorent l’image qu’ils ont du programme.

La symbiose entre Internet et télévision se renforce de jour en jour et le rôle des réseaux sociaux est devenu inévitable. Avec en ligne de mire cette audience très lucrative des jeunes adultes…

Gaël Clouzard

*Enquête Mediametrie : «La fiction française s’installe sur le net»

Rubrique réalisée en partenariat avec ETO

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