13 avril 2011

Temps de lecture : 1 min

Sauver des vies

Le personnel dans les métiers de la santé et du social fait cruellement défaut dans la province Capitale-Nationale au Canada. L’organisme public en charge de ce secteur communique dans les abribus près des écoles pour séduire les jeunes. Difficile de résister!

L’abribus est décidément propice à la créativité. La démonstration est encore faite grâce à l’Agence de la Santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale au Québec. Avec LG2, son agence, Touché!PHD (pour le plan média) et Media FX (pour le dispositif interactif sur les panneaux), l’organisme a en effet décliné sur ce support du réseau CBS, le troisième volet de sa campagne «Sauve des vies », entamée en 2010.

Le visuel représente, dans toute sa hauteur, un homme aux yeux clos, allongé sur une civière. En haut, l’électrocardiogramme affiche une ligne plate. Mais sur la blouse d’hôpital porté par le patient, deux mains dessinées côte à côte au niveau du cœur, invitent, d’une phrase, le passant à apposer les siennes à cet endroit. A leur contact le tracé redevient normal, puis une note propose d’entamer des études dans cette filière et de se renseigner sur le site www.sauvedesvies.com .

Surprenante mais également valorisante, cette campagne diffusée près des écoles se veut directe et efficace. Primo pour offrir une image dynamique d’une médecine à visage humain. Secundo, pour rompre avec une approche traditionnelle du recrutement et susciter des vocations auprès des jeunes de 15 à 18 ans pour les métiers médicaux, para médicaux ou sociaux.

Car qu’il s’agisse de médecins, d’aide à la personne, de nutritionnistes, d’infirmiers, d’oncologues, de pharmaciens, d’acupuncteurs, d’orthophonistes, d’ambulanciers, de radiologues, d’assistantes sociales et autres kiné ou audio-prothésistes… la province Capitale-Régionale du Québec manque cruellement de personnel. Une pénurie d’autant plus grave qu’elle compromet l’offre immédiate de soins, la recherche, la formation de la relève et donc l’amélioration du système de santé.

Et comme les deux premiers volets consacrés aux jeunes diplômés («Robot-Med») et aux victimes de la route (Les accidentés), cette nouvelle vague vient aussi en relais aux universités qui ont accru le nombre d’admissions dans les différentes facultés des sciences de la santé.

Florence Berthier

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