31 août 2011

Temps de lecture : 1 min

La morale de cette histoire…

La nouvelle va certainement faire grincer des dents. Le ministre de l'Education Luc Chatel vient en effet d’annoncer qu'il souhaitait rétablir les leçons de morale en classes de primaire. «Pas forcément tous les matins, mais le plus régulièrement possible, le maître va maintenant consacrer quelques minutes à un petit débat philosophique, à un échange sur la morale. Le vrai/le faux, le respect des règles, le courage, la franchise, le droit à l’intimité», a t-il précisé hier dans une interview dans Aujourd'hui en France/Le Parisien. Une circulaire sur ce sujet est imminente.

Et oui, Messieurs, Mesdames, chaque matin, autrefois, dans toutes les écoles de France et de Navarre, publiques ou privées, petites ou grandes,  le maître commençait par la leçon de morale. Une maxime était inscrite au tableau, expliquée, puis illustrée par quelques exemples.  » L’oisiveté est mère de tous les vices,  « bien mal acquis ne profite jamais », » personne ne croit plus le menteur, même quand il dit la vérité »,  » afin de devenir un homme honnête et un bon citoyen, observe les conseils de la morale »… Conservateur? Peut-être. Pourtant aucun élève n’en mourait, beaucoup en tiraient même des principes de vie. Et franchement certains de nos concitoyens auraient bien besoin de méditer de temps en temps

Alors au risque de paraître ultra-rétro (mais après tout, le rétro est très tendance, non ?), je vote pour. Et d’ailleurs, pourquoi s’en tenir à l’école? Et si on instaurait aussi 2 minutes de morale lors des réunions des conseils d’administration des entreprises, du conseil des ministres, des grandes manifestations du G20, de l’ONU…
Une pensée de Jean Rostand en morale de cette histoire: «la morale, c’est ce qui reste de la peur quand on l’a oubliée».  Je l’écrirais bien sur le tableau noir de mon ordi…

Isabelle Musnik

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