12 octobre 2011

Temps de lecture : 1 min

Les différences neuronales et comportementales entre les hommes et les femmes

Serge Ginger, psychologue et psychothérapeute français, spécialisé dans les relations homme/femme, évoque les différences comportementales entre les femmes et les hommes en s’appuyant sur des observations scientifiques et en étayant ses analyses par des statistiques. Pour lui, hommes et femmes sont presque deux “espèces différentes”.

 Du point de vue des neurosciences, leurs mécanismes corporels, notamment les hormones, sont si différents qu’il ne faut pas s’étonner si l’on constate de telles différences hommes/femmes… à tel point que les hommes seraient génétiquement plus proches des chimpanzés que des femmes !

Quelles différences sont particulièrement visibles?
Les 5 sens sont globalement beaucoup plus affûtés chez la femme, notamment parce qu’elle se devait autrefois de protéger ses enfants des prédateurs grâce à ses seules perceptions sensorielles.

Les femmes ont également tendance à utiliser les deux hémisphères de leur cerveau en même temps, développant une vision plus holistique de leur environnement que les hommes. Elles sont donc plus sensibles, dans les publicités, à l’ambiance générale, alors que les hommes se focalisent sur le message et quelques détails. Chez les hommes, la production de testostérone rend également plus enclin à un esprit de compétitivité, alors que les femmes ont un instinct maternel d’empathie naturel.

La science dément-elle donc formellement l’égalité (neurologique) entre hommes et femmes?
Absolument pas. Ces différences neuronales expliquent en effet certains comportements différenciés selon le genre (ex: meilleure ouïe de la femme), mais pas tout: ainsi, si les hommes expriment beaucoup moins leurs émotions que les femmes, des IRM démontrent qu’is les ressentent plus fortement! Leur « pudeur » serait donc acquise par l’éducation, et non innée.

Les différences biologiques ne signifient donc pas qu’hommes et femmes sont génétiquement programmés pour vérifier inconditionnellement tous ces clivages: 10% de la population féminine aurait un cerveau plutôt masculin et 20% des hommes un cerveau plutôt féminin… et surtout, l’éducation et le milieu environnemental influencent fortement la construction de l’identité sexuée.

Serge Ginger été interviewé deux fois par le blog Womenology d’aufeminin. Voici la première interview en 2 parties :

La deuxième interview (en 2 parties) a été réalisée cet été :

Marine Baudin-Sarlet

Retrouvez les premiers articles sur le Gender Marketing («le bouche-à-oreille est-il féminin?» et «les marques qui ont compris les femmes», «les femmes et la technologie:une grande histoire d’amour», « le bouche-à-oreille est-il féminin? Mode: quelle marque pour quelle femme? Quelles différences face à l’alimentation) ici  , et même là. Et encore là   Et là aussi. Et sur ce lien. Et celui- là. Et enfin celui-là

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