Les Etats-Unis aiment le bon voisinage et la normalité. Etre marqué du sceau «Next Door» y est un compliment. Le label signifie que vous êtes proche de votre communauté et disponible pour elle. Pour avoir bâti sa réputation et sa réussite sur sa proximité avec ses clients, State Farm ne se contente plus désormais du slogan «nous vivons où vous vivez». Depuis cinq mois avec «Next Door», l’assureur offre à qui le veut un espace communautaire unique en son genre. En plein coeur de Chicago de 7h00 à 22h00, «Next Door» met à disposition du public un espace cosy et chaleureux où «tout est gratuit», sauf le café. On connaissait déjà des banques offrant un salon à leurs clients comme le café ING Direct à Paris. Le concept est ici beaucoup plus poussé.
Véritable hub de quartier pour coaching financier et lieu de rencontres, l’établissement offre le wifi, une bibliothèque bien fournie, une salle de réunion mais surtout des cours particuliers de bonne gestion de son argent. Comment planifier son budget? Ses vacances? Ses prêts et ses dettes? Et même organiser son mariage à moindre coût? «Next Door» propose pour 0 dollar des coachs financiers, qui ont tous l’interdiction de vendre le moindre produit d’assurance ou d’investissement. «Nombreux sont ceux qui ont besoin d’aide dans leurs finances mais ne savent pas vers qui se tourner», explique l’un des quatre coachs dans les colonnes du Chicago Tribune. «C’est un langage inconnu pour beaucoup des gens qui viennent ici et notre mission est de les faire repartir avec une meilleure connaissance de leur propre argent et de la façon de le gérer» ? Si les jeunes constituent la cible numéro 1 de «Next Door», State Farm accueille tout le monde dans son café maison, où les longues tables en bois des années 30 comme les peintures et les friandises sont 100% chicagoan. «Nous voulons apprendre ce que vous voulez… On vous aide, vous nous aidez à innover, on en sort tous gagnants et plus intelligents», plaide l’assureur sur son site web. Un concept qui pourrait rapidement inspirer ses concurrents.
Benjamin Adler