Les Cahiers de l’Imaginaire sont une revue de sciences humaines annuelle et polyglotte, fondée en 1988 par Gilbert Durand et Michel Maffesoli, qui rassemble, sur des sujets d’actualité, les enseignements d’auteurs de référence (Edgar Morin, Zygmunt Bauman, Serge Moscovici…), les perplexités de jeunes chercheurs et d’autres façons de faire: des poètes, des photographes et des dramaturges.
Le 4e numéro, après la barbarie, le luxe et la technique & la magie, est consacré entièrement à l’amour, sous la direction éditoriale de Michaël V. Dandrieux et Vincenzo Susca .
52 chercheurs, conteurs, photographes, poètes, dramaturges, illustrateurs, etc. discutent sur 344 pages ce que c’est que d’aimer: la vie ensemble au jour le jour, les passions étranges, perversions et bizarreries qui étonnent notre époque, les séries télé qui étalent ce que nous pensions intime, le sentiment maternel et océanique, les lettres que nous gardons précieusement dans ce tiroir à l’heure de l’email et du tweet, les grands amoureux de l’Histoire, leurs théories, leurs folies, nos coups de folies et nos passions. Toutes ces choses arraisonnées, irrationnelles, qui nous font dévaler les escaliers pour rattraper la belle et le beau qui, comme le temps qui passe, sont mille fois retrouvés et mille fois reperdus.
Parmi les articles, Barbie et Ken, la love story du royaume en plastique, par Rodolphe Lachat; l’amour est sur le pré, Georges Bataille et l’érotisme armé, par Philippe Joron; cartes d’amour, liaisons visuelles, par Maria Da Luz Correia; les zones érogènes de la ville par Manuel Bello Marcano; la vengeance de Casanova par Francesco Carlà ( illustrations de Lucia Mattioli), etc.
Le numéro paraît aujourd’hui, aux éditions du CNRS.
La rédaction