Décidément l’éducation en ligne revêt de nouveaux et prestigieux apparats semaines après semaines. Après les applications d’aide aux professeurs, les sites de crowdfunding pour bacheliers sans le sou aux Etats-Unis et les cours en ligne gratuits de professeurs renommés, l’éveil digital dégaine sa nouvelle arme : Atlas by Collins. Outil de visualisation novateur pour une représentation de notre chère Terre sous toutes ses coutures, l’application range les cartes en papier au musée des reliques. Elle nous offre une exploration amusante, utile et détaillée de la planète.
Avec 200 000 éléments enregistrés dans sa base de données, Atlas by Collins fait entrer la cartographie dans une nouvelle ère. Pour tirer meilleur profit des possibilités du digital, Collins et l’agence anglaise de développement « the OTHER Media » ont décidé de proposer sept thèmes de découverte. A chacun sa carte de préférence :
– satellite à la Google map,
– en 3D pour se balader dans les océans,
– visite des montagnes et déserts,
– politique, avec états et territoires,
– alliances économiques, avec même une carte historique pour apprendre des effets des conquêtes de l’exploration et de la colonisation.
Et ce n’est pas fini. Une application propose également de surfer sur le globe en couvrant uniquement l’environnement, la population, les communications et l’énergie. Selon « the OTHER media », « c’est une plateforme de données révolutionnaire et avant-gardiste ». Ni plus ni moins. Difficile pour nous de contredire ce zèle de forfanterie franchement mérité.
Au total ce sont donc sept visites différentes du globe qui sont possibles pour les possesseurs d’iPhone ou d’iPad, pour 8,50 euros. Du nombre de téléphones portables en usage à celui des forêts détruites et de la quantité de CO2 dans l’atmosphère, en passant par les taux d’immigration et de naissances, rien ne semble avoir été oublié par l’éditeur britannique. Une nouvelle carte sur le changement climatique est même en préparation. Jamais un atlas n’aura été aussi complet, esthétique et interactif.
Benjamin Adler
Rubrique réalisée en partenariat avec HighCo