L’offre pourrait être la suivante : » Pour un meuble acheté, le deuxième est gratuit « . Transformer les cartons d’emballage d’une armoire en table basse pliante, en abat-jour ou en repose-pieds ? McGyver l’a rêvé, un fournisseur australien d’équipement de la maison l’a fait ! DIY Living apporte une réponse créative à un contexte économique et social propice à la politique du « faire plus avec moins ». Le consommateur est demandeur.
Les meubles en carton commencent à avoir du succès depuis quelque temps. Mais il s’agit là d’un pas supplémentaire. Pour les marques et les fabricants – les plus soucieux d’écologie en tête – le défi est de redonner vie au packaging pour en réduire son impact environnemental.
Aussitôt jetés, une fois dépecés à coups de cutter ou de ciseaux, les cartons dans lesquels nous achetons nos meubles et fournitures de maison ne pourraient-ils pas être réutilisés ? Cette question, DIY Living n’est pas la seule marque à se la poser. A l’aune de l’été dernier, le fabricant néerlandais de poussettes Joolz offrait à ses clients la possibilité de se reservir de ses emballages en imprimant ses instructions sur le carton. Le concept de DIY Living, pour l’instant cantonné à la cité-Etat de Singapour, va encore plus loin dans les instructions et l’aide au consommateur.
Pour chaque produit acheté, le fournisseur australien indique la réutilisation la plus pratique que le client peut faire de l’emballage. Tout est annoté clairement dans une notice et pas besoin d’être un bricoleur dans l’âme pour se façonner gratuitement un nouvel objet. « Notre approche ? En donner plus au consommateur pour son argent, sans que nous dépensions plus », explique DIY Living sur son site Web. « Ce qui avant allait directement à la poubelle, peut désormais avoir une utilité pratique. »
L’initiative de DIY Living n’a rien des apparats du simple coup marketing. Après Joolz, DIY Living confirme la volonté des marques d’installer sur le marché un concept aussi simple sur le papier que génial en pratique. Imaginez que les géants de la distribution décident de le démocratiser ? Le fantasme du « deux en un » ne date pas d’hier chez le consommateur. En temps de crise, sa quête est exacerbée.
Benjamin Adler