De toutes parts, les hommes et les femmes qui ont réussi se sont construits autour de l’échec, que ce soit en politique ou en économie. « La pire erreur n’est pas dans l’échec, mais dans l’incapacité de dominer l’échec », affirmait François Mitterrand. Quelques décennies auparavant, Winston Churchill, avec son humour si british, disait que « le succès, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme ». L’échec fait partie prenante des hommes d’affaires américains. Thomas Edison déclarait « je ne me décourage pas car chaque tentative infructueuse qu’on laisse derrière soi constitue un pas en avant » et Henry Ford que « l’échec nous procure l’opportunité de recommencer plus intelligemment ». Le patron japonais S. Honda va encore plus loin : « beaucoup rêvent de succès, disait il. A mon sens, le succès ne peut être atteint qu’après une succession d’échecs et d’introspections. En fait, le succès représente 1% de votre travail qui comporte, lui, 99% de ce qu’on peut appeler échec ».
Cette compréhension de l’importance de l’échec n’a malheureusement que peu atteint la France. Les Français ont tôt fait de tomber à bras raccourci sur ceux qui mettent genou à terre. Et pourtant, tel un enfant qui apprend à marcher, il faut parfois tomber à plusieurs reprises et se relever tout autant pour apprendre à se tenir droit et à avancer dans sa vie. Comme le dit un proverbe chinois, « la gloire n’est pas de ne jamais tomber, mais de se relever chaque fois que l’on tombe ». Osons donc assumer nos échecs et les transformer en leçons de vie et outils à succès !
Aude de Thuin, Fondatrice de Osons la France
* éditions Eyrolles
Mots déjà décryptés sur INfluencia : bienveillance / anticonformisme / ambition / bonheur / changement / clichés / confiance / croissance
