29 mars 2013

Temps de lecture : 2 min

Le f-commerce : je commente, donc j’achète

Difficile de faire plus simple pour l'internaute. Désormais, grâce à la startup américaine Chirpify, un seul mot suffit: "buy"...

Les réseaux sociaux constituent de formidables plates-formes d’e-commerce et les marques intègrent rapidement cette nouvelle donne. Encore faut-il que les possibilités d’achat soient simples pour convaincre le consommateur qu’en allant sur son compte Facebook, Twitter ou Instagram, il peut s’offrir un coup de cœur en un clic. Chirpify a parfaitement cerné cet enjeu crucial et offre au commerce social une indispensable spontanéité. Comment ? En réduisant le processus d’achat à une seule manœuvre.

Après son arrivée sur Twitter en février 2012 et Instagram en octobre dernier, la startup américaine importe désormais sa technologie sur Facebook. Depuis le 19 mars, elle offre au f-commerce un nouvel atout : je commente, donc j’achète ! Concrètement, il faut d’abord disposer d’un compte Chirpify avant de se rendre sur les galeries des partenaires. Une fois devant la vitrine virtuelle, il suffit d’écrire « buy », « donate » ou « gimme » comme commentaire pour que l’achat, le don ou le cadeau soit validé. Une transaction automatique finalise alors le processus simplifié avant qu’un reçu soit envoyé par email. Pour les marques, les consommateurs mais aussi les ONG et les associations, plus la peine de quitter la page Facebook et de fournir ses informations bancaires au coup par coup pour acheter, vendre, donner ou lever des fonds !

Pour l’instant, ce f-commerce in-stream a séduit Adidas, les clubs professionnels de basket et de football de Portland, la maison de disque Victory Records et les groupes Owl City et Neon Trees. Tous sont déjà partenaires de Chirpify, dont INfluencia a voulu comprendre la valeur ajoutée novatrice. Entretien exclusif avec son Account Manager Sarah Schroeder.

INfluencia: Quelle expérience souhaitez-vous offrir aux consommateurs avec ce processus d’e-achat simplifié ?

En premier lieu, notre expansion sur Facebook relève d’une progression naturelle : des études récentes montrent que 69% des citoyens américains connectés sur le Web sont déjà sur Facebook. Pour les sociétés, le pourcentage montre à 80. Nous avons depuis le début vocation à travailler sur différentes plates-formes sociales et le timing pour ce lancement sur Facebook était le bon. Secundo, je tiens à préciser que nous sommes les seuls aujourd’hui à permettre de finaliser une transaction sur un simple commentaire ou via un simple tweet. Enfin, et pour répondre à votre question, nous proposons au consommateur une expérience d’achat homogène, sans interruption et rendue possible via un mot, un tweet. Nous réduisons les petits soucis du processus classique de paiement en ligne, qui oblige à redonner à chaque fois les mêmes informations, en premier lieu celles de sa carte de crédit.

INfluencia : Et pour les marques, où réside l’intérêt principal ?

Elles peuvent transformer des plates-formes sociales en des vitrines virtuelles, et donc mieux monétiser tous les canaux des médias sociaux. En simplifiant l’intégralité du processus d’achat, nous donnons plus d’authenticité au commerce social.

INfluencia : Comment peut-on mesurer le succès de votre technologie sur Twitter et Instagram, où Chirpify est déjà présent depuis plusieurs mois ?

Nous le jugeons primo, sur notre capacité à rendre la vie plus facile aux consommateurs ; secundo sur notre faculté à permettre aux marques, aux artistes, aux associations caritatives et ONG de minimiser les barrières commerciales avec le citoyen. Si nous nous fions aux métriques transactionnelles pour mesurer notre efficacité, nous doublons le taux traditionnel de conversion du e-commerce : il passe de 2% à 4%. Notre taux d’engagement sur Instagram et Twitter est de 5 à 6% alors que pour Twitter par exemple, son taux moyen sur les promoted tweets est de 2 à 3%.

Benjamin Adler / @BenjaminAdlerLA

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