Quand elle est utilisée par la NASA pour créer des pizzas, l’imprimante 3D peut sembler pernicieuse et anxiogène. Quand elle sert à créer des objets simplement en les imaginant, comme la première mondiale de Thinker Thing, elle constitue une innovation intrigante et bien plus utile. En se démocratisant, l’imprimante 3D peut aussi dépasser le cadre de la tendance pour s’emparer des habits d’arme commerciale.
Avec son opération de réalité augmentée “The Big Price Drop” et sa boutique virtuelle dans le métro, Tesco a déjà prouvé sa faculté à tirer profit des innovations digitales. La marque entend maintenant devenir la première chaîne à mettre l’impression 3D en rayon.
Le troisième groupe mondial de distribution vient d’envoyer en mission une équipe de chercheurs dans la Silicon Valley, en Californie. Leur tâche ? Etudier la possibilité d’importer les imprimantes 3D dans ses magasins. Comme usage potentiel, Tesco envisage l’impression de jouets, de cadeaux et d’un catalogue permettant l’impression sur demande en temps réel. Sur le blog du premier distributeur britannique, le chercheur Paul Wilkinson confirme les ambitions du projet : » Et pourquoi ne pas laisser les enfants designer leur propre jouet pour ensuite pouvoir le concevoir en magasin ? Pourquoi ne pas disposer d’un catalogue digital pour des pièces de rechange imprimables sur demande en temps réel pendant que vous faites votre shopping ? Pourquoi ne pas permettre au consommateur de ramener un objet cassé pour qu’on puisse le scanner en 3D, et le réparer digitalement pour en construire un neuf ? »
Vous l’aurez compris, le potentiel de la technologie 3D pour révolutionner notre conception et utilisation des supermarchés est aussi vaste que l’étendue de ses possibilités. Le futur de la grande distribution se trouve peut-être dans les conclusions des rendez-vous entre les chercheurs de Tesco et les cadors technologiques de la Silicon Valley, éleveurs de startups en batterie.
Benjamin Adler / @benjaminAdlerLA
Source : Tescoplc.com