6 novembre 2013

Temps de lecture : 2 min

Magic Recs : le compte twitter qui influence

Chers tweetos. Vous pouvez désormais mutualiser les tendances de votre réseau ! Encore expérimental mais désormais en Beta public, le compte « MagicRecs » fait parler de lui au meilleur moment.

Il faut croire que l’encart de suggestions de nouveaux comptes, déjà présent dans la colonne de gauche de chaque utilisateur, n’était plus une démarche assez poussée. Lancé en Beta privé et désormais accessible à tout le monde, « MagicRecs » – pour « recommandations magiques » – entend offrir un suivi personnalisé à tous ses utilisateurs de Twitter. L’intérêt ? Etre au courant des dernières tendances et des activités de votre réseau sans être scotché en permanence sur sa timeline.

Vous l’avez compris, pour les annonceurs en quête de customisation et de pertinence, ce compte expérimental peut offrir de belles garanties. Comment fonctionne-t-il ? Il vous suffit de vous abonner à « MagicRecs » et d’attendre que son algorithme vous envoie des suggestions pertinentes en fonction de l’activité de votre réseau. Plusieurs followés suivent un nouveau compte, d’autres retweetent le même message dans un court laps de temps ? Vous en êtes immédiatement informés, libre à vous d’en profiter.

Depuis peu, il est même possible d’avoir un échange direct avec MagicRecs. Concrètement, chaque « hello », « help », « tweets on/off », « users on/off », « Good » et « Bad » active une commande spécifique auprès du compte magique, qui sera informé de votre désir et feedback. Les retours des utilisateurs sont pour l’instant très favorables, ce dont Twitter a bien besoin.

« Twitter peut-il gagner de l’argent ?»

Depuis plusieurs semaines, ses dirigeants font le tour des cuisines à dollars de Wall Street pour préparer une entrée en bourse très, très attendue. Objectif ? Convaincre de la pérennité du modèle économique et des perspectives financières. Entre la croissance internationale, l’explosion de la pub sur mobile et l’intégration TV, le géant du micro-blogging est sûr de ses forces économiques. Un récent sondage AP-CNBC vient lui rappeler que sa confiance n’est pas encore partagée par les boursicoteurs de l’Oncle Sam : la moitié des investisseurs interrogés estiment que Twitter ne constitue pas une bonne affaire et 52% des 18-34 ans confient ne pas vouloir acheter des actions.

Dans un article de NBC News du 5 novembre, la spécialiste du digital Heesun Wee résume en un titre ce sentiment général assez paradoxal : « Twitter va peut-être entrer en bourse, mais peut-il faire de l’argent ? » Pourtant, lors de sa tournée, Twitter n’était pas à court d’arguments pour séduire leur audience. Que ce soit ses revenus publicitaires en hausse, sa popularité auprès des Millennials ou son attractivité auprès des entrepreneurs, les leviers de conviction ne manquent pas. Comme l’obsolète encart de suggestion, cela ne suffit pas. Plus.

Benjamin Adler / @BenjaminAdlerLA
Rubrique réalisée en partenariat avec ETO

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