Chez Maria Joutsenvirta et Liisa Uusitalo, la capacité à maintenir la confiance et la crédibilité dans une communauté repose sur des pratiques de communication ouverte, c’est-à-dire une communciation ouverte avec des perspectives mutliculturelles qui tiennent compte des postures des différents acteurs en présence (experts, locaux…). Ces auteurs expliquent qu’il est difficile de créer une compréhension mutuelle si les arguments des deux parties en présence reposent sur des logiques différentes de rationalité. Dans leurs recherches, elles montrent que s’adosser à l’utilisation de positions d’expertise peut altérer la crédibilité d’une entreprise dans son discours éthique si le camp opposé et le grand public ne lui font pas confiance dans sa dimension morale.
Signaux faibles
> La très grande tendance à la géolocalisation.
> Tendance open data.
> Mouvement du quantified self.
Conséquence 1 : Les nouveaux métiers de la transparence / Le défi de l’intelligibilité de la transparence et la création de transparency managers
Selon Thierry Libaert, chaque entreprise doit définir et délimiter sa politique de transparence. La signification actuelle de la transparence est dévoyée par l’idée de flux grandissant d’informations disponibles. Une information de qualité n’est pas synonyme d’une information abondante. Cela peut même être l’inverse.
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Conséquence 2 : Les nouveaux objets de la transparence / Les surveilleurs et le renforcement des réglementations
Selon Alan Fairnington, Internet pose un problème de confiance majeur, car il représente l’outil le plus puissant pour la bouche-à-oreille. Pour lui, les consommateurs vont de plus en plus faire de recherches, par exemple avant de faire un achat. Cette transparence accrue sera rendue possible par la diffusion d’objets, qu’il nomme des « surveilleurs », faisant largement appel aux technologies nouvelles telles les nanotechnologies.
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Le point de vue des communicants : Faut-il laver plus blanc que blanc ?
La transparence. C’est la nouvelle injonction à laquelle plus personne ne peut se soustraire sous peine de suspicion immédiate. L’actualité récente nous le rappelle, si nécessaire. Et tout le monde s’en mêle : opinion publique, consommateurs, associations professionnelles, collaborateurs…tous réclament des comptes. « Un droit à la transparence est en train de naître sur le “quoi” et surtout le “comment”». La succession de crises a largement démontré la fragilité du système et, depuis l’épisode fameux des « nuages qui s’arrêtent aux frontières », en passant par l’affaire du sang contaminé, de la vache folle ou encore, plus récemment, celle de la viande de cheval, la perte de confiance dans les institutions, les organisations, les entreprises, bref dans la parole officielle, ne fait que croître.
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La rédaction
Extrait tiré de l’ouvrage « 11 idées clés pour l’avenir ». Communication & Entreprise