3 juin 2015

Temps de lecture : 1 min

Mais c’est quoi l’innovation dans la presse ?

Fleur Pellerin veut supprimer les aides postales à la « presse de loisirs et de divertissement » au profit de l'innovation, avec le lancement notamment d'un " fonds d'aide à la création de médias », a-t-elle annoncé mardi. « L'argent public n'a pas vocation à aider la presse de loisirs et de divertissement, comme la presse télé et people ou les féminins », a déclaré la ministre de la Culture. « Il m'a semblé juste et pertinent que les sommes allouées à ces aides postales soient réorientées vers l'aide à l'émergence et l'innovation », a-t-elle ajouté lors de la remise d'un rapport sur la presse et le numérique.

Fleur Pellerin veut supprimer les aides postales à la « presse de loisirs et de divertissement » au profit de l’innovation, avec le lancement notamment d’un « fonds d’aide à la création de médias », a-t-elle annoncé mardi. « L’argent public n’a pas vocation à aider la presse de loisirs et de divertissement, comme la presse télé et people ou les féminins », a déclaré la ministre de la Culture. « Il m’a semblé juste et pertinent que les sommes allouées à ces aides postales soient réorientées vers l’aide à l’émergence et l’innovation », a-t-elle ajouté lors de la remise d’un rapport sur la presse et le numérique.

Ce n’est pas INfluencia, dont l’histoire et la raison d’être sont ancrées sur l’innovation, et qui a innové depuis sa première heure, qui critiquera cette volonté gouvernementale d’aider l’innovation dans la presse. Mais quand on entend les déclarations de la ministre, on aimerait comprendre : c’est quoi l’innovation justement ? Un titre féminin ou de loisirs n’a-t-il pas le droit d’innover lui aussi ? Lorsque Causette s’est lancée en 2009, avec un concept disruptif et un slogan fort : « Plus féminine du cerveau que du capiton », ce n’était pas de l’innovation ? Causette qui, hélas, vient d’annoncer son redressement judiciaire et une période d’observation de six mois.

Têtu lui aussi n’est certainement pas considéré comme faisant partie de la presse d’innovation. Pourtant le seul magazine gay français qui lui aussi est en redressement et dispose de quatre mois pour trouver un repreneur, est en soi une vraie innovation ! Dis Madame la ministre, tu peux faire quelque chose pour nos confrères ? La presse d’opinion sociétale ne doit pas disparaître en France…

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