27 août 2015

Temps de lecture : 3 min

Weight Watchers, le programme alimentaire durable

Chaque mois, Jean Watin-Augouard et Franck Jaén nous racontent une légende de marque. Aujourd’hui Weight Watchers. Singularité de la marque depuis cinquante cinq ans ? Une pédagogie alimentaire qui s’appuie sur une méthode durable. Une personne qui a perdu du poids avec Weight Watchers, même si son mode de vie lui fait reprendre quelques kilos, ne se comportera plus jamais de la même façon avec la nutrition.

Chaque mois, Jean Watin-Augouard et Franck Jaén nous racontent une légende de marque. Aujourd’hui Weight Watchers. Singularité de la marque depuis cinquante cinq ans ? Une pédagogie alimentaire qui s’appuie sur une méthode durable. Une personne qui a perdu du poids avec Weight Watchers, même si son mode de vie lui fait reprendre quelques kilos, ne se comportera plus jamais de la même façon avec la nutrition.

L’histoire de la marque commence au début des années 1960. Jean Nidetch multiplie les régimes pour perdre du poids. En vain. Elle se prive de nourriture, maigrit, puis regrossit. Un an plus tard, pesant 107 kilos, elle décide de réagir en suivant un nouveau régime, qui donne quelques résultats, et dont elle partage les principes avec des amies qu’elle réunit régulièrement. Le concept des réunions est créé. Révélation pour Jean : ce qui l’empêche de mener à bien un régime, ce n’est pas la faim, c’est la solitude, le face-à-face avec elle-même. Partager une problématique avec d’autres est rassurant et donne envie d’avancer. On est toujours plus fort, plus motivé et plus efficace à plusieurs quand on poursuit le même objectif. Le 30 octobre 1962, le pèse-personne de Jean affiche 72 kilos. Elle a 37 ans et ne regrossira plus jamais. En avril 1963, la société Watch your Weight (littéralement « surveillez votre poids ») est créée, et devient très vite Weight Watchers International. Livres, émissions de télévision, franchises dans tout le pays – États Unis –, Weight Watchers arrive en France en 1973. L’Europe est conquise en 1975. Aujourd’hui, 1 400 000 personnes se retrouvent lors d’une des 50 000 réunions Weight Watchers organisées chaque semaine dans le monde.

Se faire plaisir, créer de la saveur dans l’assiette, avoir du plaisir à manger sont des leitmotivs, l’adhérent est incité à manger de tout, à faire la paix avec son environnement et avec lui-même. Les quatre piliers de Weight Watchers sont les clés de son succès : une alimentation équilibrée et adaptée à ses besoins, un soutien permanent pour atteindre ses objectifs, l’adoption de bonnes habitudes alimentaires sur le long terme, et une activité physique régulière pour une perte de poids durable. Que du bon sens !

L’assise scientifique

Dès le début, Jean Nidetch s’est entourée de médecins et de diététiciens pour tenir compte de l’avancée de la recherche nutritionnelle et proposer une méthode qui ne soit pas un régime. En apportant à la recherche sa connaissance des consommateurs et des tendances alimentaires de différents pays, en mettant à disposition des scientifiques des bases de données sur lesquelles ils peuvent faire des études à travers le monde ou recruter des volontaires, Weight Watchers contribue pour sa part à faire progresser la compréhension du phénomène de la prise de poids. Ce travail collaboratif qui intègre notamment l’impact de l’évolution des modes de vie et les nouvelles avancées médicales produit un programme mondial, affiné selon les zones géographiques, de façon à ce qu’il s’insère au mieux dans les habitudes culinaires du pays concerné et réponde à ses règles de santé particulières. Les livres et les documents de programme proposés en France ne sont pas les mêmes que ceux fournis en Angleterre ou dans des pays francophones qui n’ont en commun que la langue et pas les habitudes culinaires. Même démarche pour les licences, car si le « prêt-à-manger » reste une activité secondaire, il est assez rare de trouver dans les linéaires des grandes surfaces les mêmes produits en France ou en Belgique.

Le pragmatisme de la marque – et son attachement profond à la réalité scientifique – lui permet de faire le lien entre le grand public et le monde médical, sans se substituer à celui-ci. Aussi, tout adhérent souffrant d’obésité se voit systématiquement recommander un suivi par son médecin, le seul à pouvoir l’orienter de façon précise sur la perte de poids. Désormais remboursé en France par l’assureur Swiss Life, Weight Watchers a publié quatre-vingts études scientifiques dans des revues médicales et s’engage aujourd’hui, auprès de la Fédération Française des Diabétiques dans sa mobilisation contre le diabète ; une communication qui crédibilise son programme et permet de remplacer une image restée longtemps désuète.

Notre planète compte aujourd’hui deux fois plus d’obèses qu’en 1980, soit 500 millions. Si l’Amérique du Nord affiche toujours le taux d’obésité le plus élevé, certaines villes chinoises, comme Shanghai, la rattrapent… Des données qui s’annoncent comme autant de nouveaux défis pour Weight Watchers, qui entend bien rester au plus proche de l’écosystème de la santé et continuer à faire bénéficier ses adhérents des dernières avancées scientifiques ; mais aussi, personnaliser davantage son offre avec son nouveau programme Perso Plus qui s’adresse également aux personnes qui suivent un régime alimentaire strict, sans gluten ou végétarien. Être consulté pour obtenir un conseil et plus seulement pour un régime. Cela se traduit par davantage d’interactivité via le digital, un axe de développement choisi par Weight Watchers, qui pourrait devenir alors, dans un domaine où les concurrents ont pour nom Dukan ou Jenny Craig, le référent de la nutrition partout où le besoin se fait sentir et, au fil du temps, se positionner comme le partenaire d’une vie.

Jean Nidetch, avant/après

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