Présentée pendant la conférence Food Is Social du 23 novembre dernier, dont INfluencia était partenaire, une étude Opinion Way dresse des conclusions intéressantes sur les attentes des consommateurs.
Secteur en croissance à deux chiffres depuis dix ans, l’agro-alimentaire pèse aujourd’hui près de 1 500 milliards d’euros au niveau des échanges dans le monde. Dans un contexte de changements structurels et d’ajustements aux nouveaux comportements et besoins des consommateurs, ce secteur porteur bouillonne d’innovations, de tendances, de phénomènes, de nouveautés et d’interrogations. Cette actualité concerne tous ses acteurs, elle façonne ce qui est déjà ou sera dans nos assiettes. Pour mieux comprendre encore les attentes et pratiques numériques des Français avec les marques du Food, Opinion Way a sondé nos compatriotes de plus de 18 ans. Les résultats annoncés lors de la conférence Food is Social organisée au Ministère de l’Economie par l’agence Kingcom révèlent des chiffres intéressants.
Selon Philippe Le Magueresse, directeur général adjoint d’Opinion Way, l’étude dresse des conclusions qui pour les marques sont toujours intéressantes à savoir. Lesquelles ? Primo, à plus de 90%, tous les consommateurs interrogés assurent qu’il est très et plutôt important que les marques proposent un vrai bon rapport qualité-prix, qu’elles soient transparentes dans leurs propos et leurs actes, sachent se rendre disponibles, simplifier la vie et soient accessibles par un discours facile aisément compréhensible. Si nous analysons un peu plus les résultats, nous constatons que si le rapport qualité-prix trône au sommet des préoccupations, le consommateur est, en revanche, moins exigeant à propos de l’accessibilité.
Les pratiques numériques des Français sont-elles convergentes avec leurs attentes ? Opinion Way répond en deux temps. Pour ce qui concerne l’usage du web, il sert pour 81% à chercher des recettes, pour 64% à trouver un restaurant et pour 51% à faire ses courses alimentaires. Quand il s’agit de partager et commenter des recettes ou découvrir de nouvelles marques, ils sont, en revanche, moins de 19% à aller sur Internet. Quant au second volet sur ces pratiques digitales, l’étude dresse un constat qui devra interpeller les marques : elles font moins bien sur la Toile qu’en 2014 pour satisfaire les attentes des consommateurs.
Que ce soit pour facilement entrer en contact et échanger avec les marques ou leurs produits sur les réseaux sociaux et Internet, pour leur visibilité sur le web et la façon dont elles s’adressent aux consommateurs, les enseignes font moins bien que l’an dernier aux yeux de celles et ceux qu’elles sont censées séduire. Dans le même temps, les sondés ne sont que 17% à souhaiter davantage échanger en direct en ligne avec les marques contre 25% en 2014. La mention « peut mieux faire » doit donc prendre en compte les propres incohérences des envies de consommateurs.
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Les attentes des Français publié par INfluencia