Graphiste ou designer, si vous avez déjà reçu une demande abracadabrantesque de l’un de vos clients -et c’est forcément le cas-, l’heure de la revanche a sonné. Et c’est Creads qui s’y colle en infographie.
Parfois, il existe un fossé abyssal entre un studio graphique et son client. On parie même que certains graphistes ont dû s’arracher les cheveux à la lecture de certaines remarques. Si à l’instant T le curseur « désespoir » était à son maximal, avec un peu de recul, ces pépites pleines d’innocences méritent d’être encadrées religieusement, juste au-dessus de son bureau. Pour en remettre une couche, la plateforme Creads a mis en ligne une infographie intitulée « Guide pour plaire à votre designer : les 7 erreurs à ne pas commettre ! ». Les exemples sont savoureux : « Pourquoi avez-vous traduit mon texte en latin ?… J’attends seulement les textes définitifs »; « Je souhaite un logo bleu… Bleu azur ? Cobalt ? Bleu Marine ? »; « Je veux le même site qu’Airbnb mais en mieux !… C’est seulement la 10ème fois qu’on me le demande. »… Des cas d’écoles qui montrent bien que le client et l’agence ne parlent pas la même langue. Brief clair et concis d’un côté, pédagogie de l’autre, l’affaire semble si simple sur le papier…
Les codes de la com
Univers fantasmé et/ou critiqué, la communication ne manque pas d’histoires et de récits en tout genre. D’ailleurs, les agences n’hésitent pas de rire d’elles mêmes comme dernièrement, Marsatwork qui a pris le mike pour donner sa vision de la chose : « Avec peu de moyens et beaucoup de dérision, on souhaitait rigoler de nous, et donner un bon coup de pied au cul de la com », rappelait Pierrick Frattini, concepteur rédacteur, et Antonin Artaud, directeur webmarketing de l’agence. McCann Paris s’est également essayé à l’exercice avec une série d’illustrations jouant sur les clichés du community manager, du DA, du concepteur rédacteur… « J’arrêterai de faire figurer la moitié de l’agence dans les case studies » peut-on lire à propos de l’integrated producer. Et c’est à chaque fois réussi. Comme quoi, il est bon parfois de ne pas trop se prendre au sérieux.