Où vont nos données et qui les récupère ? Pour y voir plus clair et mieux comprendre le phénomène, Publicis ETO livre en infographie son Baromètre de l’Intrusion.
D’après une étude eMarketer menée en octobre 2015, la wearable tech devrait exploser d’ici à 2018 aux USA où il y aura 80 millions d’utilisateurs, soit 57,7% de plus qu’en 2014. Smartwatches, fitness trackers, objets connectés… vont rythmer notre quotidien et les adeptes du Quantified Self peuvent se frotter les mains. « Plus on a de données et plus on doit les traiter avec responsabilité et déontologie. Les données appartiennent à l’individu et une marque ou un état ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent de ces informations. Il faut respecter la privacy », déclarait Rodolphe Rosenrib, directeur des Opérations et des Services de Teradata, spécialisée dans l’analyse des data, dans la revue INfuencia, Data.
Dans ces conditions, quid des données personnelles et de leur utilisation par les marques ? Publicis ETO a mené l’enquête révélant certains résultats surprenants dans son Baromètre de l’Intrusion. A la question « Seriez-vous intéressé(e) pour gérer vous-même l’accès des marques à vos données personnelles », 46,04% répondent par la négative ou sont dans le flou le plus total. Manque de pédagogie de la part des marques, des médias ou des autorités publiques ? Faut-il prendre le consommateur par la main ?
Au niveau de la gestion de ces données, les banques (46,53%) et l’Etat (39,01%) sont les acteurs les plus plébiscités. Au regard de l’actualité et d’une certaine notion de défiance envers ces deux institutions, le choix est plutôt étrange et attention à ne pas perdre son totem d’immunité. Une aubaine pour les entreprises spécialisées au pied du podium (19,11%), qui ont tout intérêt à sortir du bois pour rattraper leur retard et devenir des incontournables. Un seul mot d’ordre, être irréprochable et éviter les scandales comme une vente de données frauduleuses, par exemple. Découvrez l’ensemble des résultats dans l’infographie ci-dessous.