27 juillet 2016

Temps de lecture : 1 min

Financement des start-up : moins de deals

Au deuxième trimestre 2016, le financement des start-up par le capital risque reste en bonne forme avec 26% des investissements mais marque le pas, selon KPMG. Le rebond pourrait venir de l'intelligence artificielle et des technos qui en découlent.

Au deuxième trimestre 2016, le financement des start-up par le capital risque reste en bonne forme avec 26% des investissements mais marque le pas, selon KPMG. Le rebond pourrait venir de l’intelligence artificielle et des technos qui en découlent.

Malgré une légère reprise en valeur au 2ème trimestre 2016 avec seulement 1886 deals pour 27,4 millions de dollars levés (vs 2008 deals pour 26,5 millions de dollars au 1er trimestre), et représentant quand même 26% des investissements, le capital-risque enregistre une baisse globale à travers le monde sur un an, selon le Venture Pulse Report de KPMG (cf infographie et étude complète ci-dessous). Et ce, dans toutes les régions du monde : Amérique du Nord (1117 deals soit -25% vs T2 2015) pour 17,1 milliards de dollars levés soit 17%), Europe (385 deals soit +3% pour 2,8 milliards de dollars levés soit -22%) et Asie (343 deals soit -18% pour 7,4 milliards de dollars levés soit -30%).

A noter cependant, des « licornes » et des « décacornes » (« licornes » valorisées entre 10 et 50 milliards $) en meilleure santé avec trois tours de table majeurs supérieurs à 1 md $ : Uber (3,5 milliards $ levés), Snapchat (1,2 milliard $ levé) et Didi Chuxing : 1 milliard $ levés). Les licornes en général ainsi soutenues et leur éventuelle disparition les unes après les autres est d’ailleurs l’un des points abordés par KPMG associé à CB Insights. Sur fond d’autres questions comme le rôle que peuvent jouer l’intelligence artificielle et les technologies qui en découlent pour redynamiser le business. Mais l’impact du Brexit sur l’activité capital risque et les facteurs qui entraînent le déclin des deals. Alors que les places boursières semblent avoir absorbé le choc de ce référendum avec des taux pour les états qui se rapprochent de leur niveau avant le vote. Car comme l’affirme Mario Draghi dans Les Echos du 27 juillet 2016 : « la volonté exprimée des banques centrales de fournir de la liquidité et notre politique monétaire accommodante ont contribué à contenir le stress des marchés ». Une tendance à surveiller comme le lait sur le feu.   

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