La dernière campagne de Meetic fait des traits physiques particuliers un avantage de séduction. Encore faut-il avoir des imperfections séduisantes…
Des taches de rousseur, des yeux vairons, un petit bidon ou encore des dents du bonheur… ça existe bel et bien dans la vraie vie. Partant du principe que ces particularités rendent les personnes encore plus authentiques et séduisantes, Meetic les met à l’honneur en gros plan dans sa nouvelle campagne d’affichage, signée Buzzman. S’inscrivant ainsi dans le prolongement de la campagne européenne #LoveYourImperfections qui était, elle, basé sur les imperfections relatives aux comportements et non au physique. Objectif : « casser les codes classiques de la beauté en mettant en lumière ce qui nous rend si unique : nos différences ». Composée de 4 visuels, elle est visible en affichage à Paris et dans la région parisienne du 19 au 25 octobre. Une campagne 100% outdoor pour le moins éclair puisqu’elle n’apparaitra que sept jours. Mais au-delà de ces imperfections plutôt agréables à regarder la prise de parole est charmante d’autant que les « petites différences physiques » choisies et mises à l’honneur ne sont pas difformes et sont parfaitement mises en valeur. Et en même temps un pied bot, un poireau, une peau acnéique ou un strabisme n’auraient pas été aussi charmeurs sur une affiche et encore moins dans une annonce de rencontre.
Décidément l’adage selon lequel : « rien de tel que le naturel » creuse son sillon grâce à des marques comme Dove avec sa campagne “ The Real Beauty ” ou ModCloth (spécialiste nord-américain de la fringue vintage et indie ) qui implique sa communauté online dans chaque processus de fabrication, notamment grâce aux programmes participatifs « Make The Cut » et « Be The Buyer ». Battant ainsi en brèche l’utilisation systématique et trompeuse de Photoshop. Un combat pas toujours porteur auprès des annonceurs pour lesquels la perfection est un préalable en terme de communication puisqu’il s’agit de vendre. Mais nécessaire, face à la pression de plusieurs facteurs. Comme les consommateurs de plus en plus éduqués et qui décryptent volontiers les messages publicitaires au risque de ne plus y adhérer, ou des mannequins égéries de marques emblématiques mais dont l’extrême maigreur dessert l’image et défraye -à juste titre- les chroniques. Jusqu’à ce que les comportements évoluent définitivement…