Il n’est pas question de faire un tir de barrages envers médias, journalistes, sites plus ou moins obscurs mais c’est un fait, la vérité est en train de se diluer, voire de mourir à petits feux.
L’arrivée en force des Alernative Facts en France avec le climax de communication créé par le Pénélope Gate pose, en creux, la question de l’accompagnement des agences conseils, en temps de crise, ou pas d’ailleurs. Rappelez-vous le Piggate de l’ex Premier ministre Cameron. L’épisode était présenté comme un fait dans la biographie avant que la journaliste du Daily Mail ne rétropédale en annonçant qu’elle ne disposait d’aucune preuve pour confirmer ses dires … Le mal était fait. La viralité redoutable. Les dégâts incontestables.
Comment peut-on imaginer une seule seconde que la fonction d’archives du Web ne puisse pas être prise en compte ? Comment peut-on ignorer que l’intelligence collective se prête au jeu du fact checking en temps réel ? Comment éviter de se laisser aspirer par le Vortex de la timeline ? L’opinion publique (notamment sur les réseaux sociaux, mais qui fait encore cette segmentation ?) est désormais engluée au sein de plusieurs dichotomies : entre vérité et mensonges, faits et rumeurs, bienveillance et cruauté… en intégrant évidemment que les spécificités du social font aussi vite naviguer un fait qu’une rumeur, provoquant in fine chaos, fébrilité et manipulation.
Participer joyeusement à l’élaboration de ce type de chaos (et donc de manipulation) en appelle à la responsabilité des agences conseils. Chez Human to Human, nous sommes guidés par un principe intangible lorsque nous accompagnons nos clients. Celui de la transparence. Une transparence qui s’appuie à la fois sur la qualité des observations à un moment M (Qui parle ? Dans quel contexte ? Quel historique sur ce sujet ?) que nous fournissons à nos clients. Des observations qui s’appuient à la fois sur nos technos propriétaires mais également et surtout sur la clairvoyance et l’empathie des consultants qui composent l’agence.
Cette transparence doit se traduire également au niveau du conseil délivré. Ne pas mettre la poussière sous le tapis, considérer nos audiences, leur permettre d’apprendre des choses, de s’élever par rapport à un sujet ou à une problématique. Ne sombrons pas dans ce redoutable vortex de la Timeline. Ne participons pas à cette déconstruction méthodique de l’opinion. Faisons un pas en arrière. Respirons un grand coup. Observons. Comprenons. Fixons-nous comme objectif dans ce contexte troublé de recréer du lien avec les marques, avec leurs valeurs. Et menons ensemble le combat de la transparence.