19 avril 2017

Temps de lecture : 1 min

Demain on rase gratis

Dans trois jours ce sera le premier tour. Depuis des semaines et des semaines, les candidats auront tout promis. A tout le monde. A l’éleveur de poules du Berry, au tourneur-fraiseur de l’usine de Dunkerque, au cadre supérieur de la grande multinationale américaine, au fonctionnaire de la Sécurité Sociale, au dirigeant de la PME locale, même à la Ligue pour la Protection des Oiseaux… Chacun aura son cadeau, du moment qu’il vote «bien ».

Dans trois jours ce sera le premier tour. Depuis des semaines et des semaines, les candidats auront tout promis. A tout le monde. A l’éleveur de poules du Berry, au tourneur-fraiseur de l’usine de Dunkerque, au cadre supérieur de la grande multinationale américaine, au fonctionnaire de la Sécurité Sociale, au dirigeant de la PME locale, même à la Ligue pour la Protection des Oiseaux… Chacun aura son cadeau, du moment qu’il vote «bien ».

Jadis un barbier aurait placé à l’entrée de son échoppe une pancarte proclamant : « demain on rase gratis »… L’ artisan, tout aussi futé que près de ses sous, la laissait accrochée toute la semaine. Et le naïf qui, le lendemain du jour où il avait vu l’écriteau, venait se faire raser ou couper les cheveux et qui s’étonnait de devoir quand même payer, s’entendait répondre : « oui, mais il y a écrit que c’est demain que c’est gratuit ! ». Nos candidats ont certainement retenu la leçon et se cachent derrière leurs belles promesses. Coluche lui, n’avait pas eu peur de le jurer lorsqu’il s’est présenté à la présidentielle en 1981 et d’imiter le fameux barbier: « demain on rase gratis ». Oui, mais c’était Coluche…

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