12 septembre 2017

Temps de lecture : 1 min

Ces mots qui font mal…

Quand la madeleine de Proust a un goût amer, mieux vaut la recracher immédiatement et faire en sorte de ne pas répéter les mêmes erreurs. Tel est le message de L’Observatoire de la violence éducative ordinaire. Dans le viseur ? Les parents !

Quand la madeleine de Proust a un goût amer, mieux vaut la recracher immédiatement et faire en sorte de ne pas répéter les mêmes erreurs. Tel est le message de L’Observatoire de la violence éducative ordinaire. Dans le viseur ? Les parents !

« Tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler ». Tel devrait être le mantra des parents avant de balancer certaines paroles à leurs enfants. Des remarques qu’ils ont peut-être subies dans leur enfance et qui peuvent paraître anodines mais qui laissent des traces indélébiles pour un jeune individu, allant même jusqu’à freiner son épanouissement personnel des décennies plus tard.

Ce combat, L’Observatoire de la violence éducative ordinaire -OVEO et Stop VEO- Enfance sans violences et l’agence Publicis Conseil le mènent pour la première fois avec un film d’une minute. Des confessions d’adultes qui résonnent comme des boulets : « De toutes façons, tu as toujours été plus lent que ton frère », « Mais qu’est-ce que j’ai fait pour avoir un fils comme toi » ou encore « Tu ne devrais pas mettre ce t-shirt, il te fait des gros bras ». Un procédé qui n’est certes pas nouveau mais qui raisonne assurément en chacun de nous pour y avoir été confronté de près ou de loin.

Diffusée à partir du 15 septembre en télé et sur les réseaux sociaux, l’objectif est de susciter le débat et la conversation d’ici le 20 novembre, journée internationale des droits de l’enfant. Car les parents ont sûrement besoin de pédagogie pour bannir ces phrases assassines et trop faciles de leur vocabulaire et ne plus minimiser leur impact. Il y a du boulot…

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