Largement méconnue, ignorée ou sous-exploitée, l’économie bleue regroupe toutes les activités économiques menées sur les fleuves, les lacs, les berges, les rivages, les cours d’eau, les nappes souterraines, les eaux douces, les fonds marins, les mers, les océans.
Bref… Là où il y a de la flotte, il y a un moyen de développer quelque chose. Et si possible de manière intelligente et sans syphoner jusqu’à la moelle les ressources naturelles. Ce modèle de production est axé sur des écosystèmes et de la résilience. Cela permet de développer l’entreprenariat social, un développement soucieux de l’environnement par la restriction des pertes et des émissions de carbone, les productions à faible coût favorisant emplois et croissance durables; l’économie bleue se concrétise principalement avec l’aquaculture, la mariculture, les activités portuaires, l’écotourisme côtier, l’énergie bleue, les bioproduits marins ou encore la biotechnologie.
Ça, c’est pour les présentations. Et si je vous en parle, c’est parce que l’industrie créative ne peut pas passer à côté d’un terreau aussi fertile en matière de création publicitaire et de stratégie marketing. Les agences, les médias et les annonceurs doivent s’emparer de ce sujet pour donner une autre image du continent africain. Les marques ont tout à gagner en contribuant au développement de cette économie qui pour l’Union Africaine représente : « une nouvelle frontière de la renaissance de l’Afrique ». L’UA a même identifié, dans son agenda 2063, ce sujet comme « des objectifs et domaines prioritaires des dix prochaines années ».
Alors si vous cherchez une stratégie à court, moyen ou long termes, en voilà un belle qui permettrait de préempter un territoire de communication et surtout d’aider au développement du continent. A bon entendeur…