Marque d’info incontournable de la cible des 18-30ans, 20 Minutes sort une vaste étude qui cartographie les millennials. Confiance en l’avenir, leur rapport avec les médias ou bien encore leur définition sur l’influence, cette étude est riche d’enseignements. Bonne lecture…
On les dit allergiques à la presse et aux médias traditionnels en général. On les accuse de n’écouter que des influenceurs sur la Toile sans trop savoir de qui on parle réellement. Les Millennials intriguent et suscitent la curiosité. Une étude de 20 Minutes, la marque d’info de près d’1 jeune sur 2, en partenariat avec Opinionway permet de mieux comprendre les 18-30 ans en France et en particulier leurs habitudes de consommation des médias.
Carpe Diem…
Cette enquête de l’unique quotidien millionnaire auprès des « enfants du Millénaire » confirme que les jeunes ne sont pas confiants sur l’avenir de la société mais ce pessimisme tend à s’estomper depuis quelques mois (62% en octobre 2017 contre 65% en janvier). Cette vision assez noire du futur ne les empêche pas d’essayer de voir le bon côté des choses (81%) et de prendre du temps pour profiter de la vie (77%). Carpe Diem… Avoir un travail que l’on adore avec un salaire dans la moyenne (86%) est également préférable à gagner beaucoup d’argent dans un métier pas franchement passionnant (13%). Prudents, les Millennials sont plus nombreux à vouloir épargner chaque mois afin de se constituer un capital (54%) au lieu de claquer les liquidités gagnées la veille (45%).
L’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée ne semble pas, quant à elle, avoir changé leur vision plutôt morose de la politique. A peine plus d’un quart des sondés par 20 Minutes (27%) pense qu’un président de moins de 40 ans représente une opportunité de faire évoluer l’appareil politique. Les « leaders de la nation » n’ont de toute manière pas un grand impact sur les 18-30 ans…
Les journalistes ont toujours la cote
55% des jeunes estiment que les personnes qui ont le plus d’influence sur eux sont des membres de leur famille. Leurs amis (48%) et les individus qui partagent leur expérience (28%) ont également un certain poids sur eux, bien plus que les médias (15%), les stars et les égéries (8%) ou les vedettes des réseaux sociaux (5%). L’attitude des Millennials vis à vis des médias est bien plus « conservatrice » que certains pourraient le penser. La plupart d’entre eux jugent ainsi que l’écrit (62%) reste le meilleur format pour comprendre une info, loin devant la vidéo (19%) et la photo (18%). Les journalistes, pourtant tellement décriés, gardent également une certaine aura auprès des 18-30 ans puisque 5% d’entre eux préféreraient une société sans reporter alors que 59% choisiraient plutôt de vivre dans un monde sans… footballeur.
Avec les réseaux sociaux, une certaine prudence s’impose
Lorsqu’un événement important éclate, les jeunes ont tendance à allumer leur téléviseur afin de regarder une chaîne d’info en continu (42%) au lieu de surfer sur des lives de sites d’info (37%) ou de décrocher de l’actualité pour attendre la publication de compte-rendus plus approfondis (32%). Rares sont ceux qui font l’effort de lire les tweets sur les réseaux sociaux d’un journaliste présent sur les lieux de l’événement (17%). Beaucoup de jeunes internautes se méfient d’ailleurs des messages publiés sur la Toile même si 38% des personnes qui ont été piégées par de fausses informations déclarent avoir rapidement compris qu’elles avaient cru une « fake news ». Les réseaux sociaux sont pour eux avant tout un média qui ajoute de la confusion dans le domaine de l’info (27%). 22% des sondés estiment que ces plateformes représentent une menace pour le bon traitement de l’actualité.
Des partenariats, oui mais…
Concernant les marques, les Millennials jugent qu’elles servent avant tout à garantir la qualité des produits et des services proposés par les entreprises (47%). La qualité (44%), le retour d’expérience des utilisateurs (39%), l’innovation (35%), le Made in France (32%) et l’engagement environnemental (30%) sont les facteurs qui ont le plus d’impact sur les décisions d’achat des jeunes consommateurs. Les partenariats entre les marques et les influenceurs ne les dérangent d’ailleurs pas trop (44%) tant que le placement de produits est assumé par le Youtubeur ou l’Instagrameur. 31% des sondés déclarent toutefois avoir arrêté de suivre un éditeur de contenus après qu’il ait collaboré avec une griffe. Les 18-30 ans sont plus prudents que certains veulent bien le penser…
Photo de Une : Steve Halama
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