30 mai 2018

Temps de lecture : 2 min

4:3, le « Netflix de l’underground » signé Boiler Room

Le site de streaming musical a lancé le 29 mai 4:3 (pour for free), sa plateforme vidéo ludique. L’occasion de continuer à faire bouger son public en co-créant avec les marques du contenu valorisant.

Le site de streaming musical a lancé le 29 mai, 4:3 (pour for free), sa plateforme vidéo ludique. L’occasion de continuer à faire bouger son public en co-créant avec les marques du contenu valorisant.

Boiler Room. Deux mots qui font danser la planète depuis maintenant 8 ans. Si vous êtes un tantinet consommateur de musique électronique -au sens large-, impossible que vous soyez passés à coté du phénomène londonien. Son principe ? Organiser des DJ sets à audience -de moins en moins- réduite aux quatre coins du globe en vue d’une diffusion en streaming. Son mode opératoire ? Remettre les DJs au centre du jeu en les filmant de face avec le public derrière eux. Quand on a la chance d’avoir vu défiler des artistes tels que Kerri Chandler, Théo Parrish, Laurent Garnier, Omar S, ou même Kaytranada, pour n’en citer qu’une infime portion, on peut comprendre qu’il serait trèèèès malpoli de leur tourner le dos.

L’underground pour séduire les annonceurs

Selon The Guardian, Boiler Room en est déjà à quatre milliards de minutes de musique diffusées (!!!), et la machine n’est pas prête de s’enrayer. Mieux encore, elle se diversifie. Le 29 mai dernier, le projet londonien a lancé une plateforme de streaming vidéo intitulée 4:3 -traduisez for free. Un savant mélange multi-média de documentaires, films musicaux, images d’archives et d’exhibitions diverses, tous en lien avec la culture de la fête et de l’anti-establishment. L’occasion pour Boiler Room de s’étendre culturellement sur des thèmes comme l’activisme politique, la mode, le voyage et bien sur l’art avec un grand A.

Mais plus qu’un simple distributeur, 4:3 se veut un espace de co-création avec les marques, comme l’explique Stephen Mai, directeur de contenu chez Boiler Room : « Nous permettons aux annonceurs de co-créer du contenu média qui leur permettra de raconter leur marque ou leur campagne à travers des films et des événements en tout genre. Les thèmes abordés leur permettront également de s’associer à des valeurs sociales et sociétales dans l’air du temps et partagées par les nouvelles générations. Nous leur permettrons également de sponsoriser nos soirées et nos projections futures ». Un joli refrain chanté par 4:3 aux annonceurs et que l’on pourrait résumer par The music sounds better with you.

 

Arthur Russel donne de la voix pour 4:3

Pour promouvoir le lancement de son nouveau joujou, la plateforme organise dans une église londonienne un événement intitulé « Swimming with Arthur Russel », véritable hommage à l’oeuvre de l’iconique compositeur américain. Au programme, une exposition où seront présentées des notes et des photos de l’artiste new-yorkais et une installation sonore d’Andy Stott qui abordera son amour de la disco. Sortez vos plus belles pattes d’eph. Le tout sera agrémenté de la diffusion du documentaire « Wild Combination » qui sera ensuite retransmis sur la plateforme.

Aux côtés d’une jeunesse engagée

Sur le papier, ce « Netflix de l’underground » a tout pour plaire aux nouvelles générations… qui sont déjà le public cible de Boiler. « L’audience de 4:3 est une extension de celle de B.R. », explique Stephen Mai « C’est un public jeune et culturellement connecté, issu des générations Y et Z. Cependant, notre ligne éditoriale et nos prises de parole sur des sujets intemporels nous permettront de toucher une audience beaucoup plus large ». Vous l’aurez compris, 4:3 risque bien de mettre tout le monde d’accord. Que l’on soit jeune et fou ou vieux et con.

Allez plus loin avec Influencia

the good newsletter

LES FORMATIONS INFLUENCIA

les abonnements Influencia