En lançant The Creators Source, son incubateur de créativité dédié à la nouvelle génération artistique, Adidas France capitalise sur deux de ses valeurs : la créativité et l’innovation. Une mise en lumière des talents de demain qui commence avec Madijuwon, lauréat dans la catégorie musique, qui va jouer ce week-end lors du Peacock Festival, au Parc Floral à Vincennes.
Les trois bandes seront aussi bien présentes sur les vêtements de l’artiste qu’autour de la scène installée ces 6 et le 7 juillet dans le Parc Floral à Vincennes. Le producteur Madijuwon va jouer, le week-end prochain, ses beats teintés de hip-hop lors du festival Peacock Society.
Ce musicien est le nouveau lauréat dans la catégorie musique de The Creators Source, un incubateur de créativité dédié à la nouvelle génération artistique créé par Adidas qui sponsorise également les concerts organisés en fin de semaine au milieu des serres remplies de fleurs et de plantes rares. Sélectionnés par un jury de professionnels, les artistes primés bénéficient de l’expertise d’un label de musique, d’un accès à un studio d’enregistrement en compagnie d’un directeur artistique d’un label partenaire mais aussi de la production d’un EP (« Extended Play ») de trois titres et d’un vidéo clip pour le web. Senior Director Brand Activation chez Adidas France, Sylvain Bouches explique à INfluencia les raisons qui ont poussé l’équipementier allemand à créer cet incubateur.
INfluencia : pourquoi avoir créé cet incubateur ?
Sylvain Bouches : nous avons lancé ce programme créatif afin de mettre l’accent sur deux valeurs fondamentales d’Adidas : la créativité et l’innovation. La créativité car ce projet repose sur la mise en lumière de l’art et de la musique, deux univers qui incarnent parfaitement l’ADN de la marque en France et dans le monde. Puis l’innovation, car c’est la première fois qu’une marque de sport développe ce genre de concept, dont l’objectif est de repérer et d’accompagner les jeunes talents de demain.
IN : comment avez-vous préparé cette opération ?
S.B. : pour créer cet incubateur de créativité nous nous sommes appuyés sur nos partenaires, avec qui nous entretenons d’excellentes relations. Pour l’art nous travaillons avec les Gobelins, école au sein de laquelle nous sommes allés chercher des talents. To Gaether Festival et Biennal de Paname nous ont aussi accompagnés dans l’identification des futurs créateurs, tout en offrant aux lauréats l’opportunité d’exposer leurs œuvres lors des différents rendez-vous créatifs parisiens dont Adidas est partenaire comme le Festival To Gaether qui s’est tenu les 23 et 24 juin derniers ou le Festival de l’Atelier de Paname qui sera organisé du 18 au 21 octobre.
Concernant la musique, la marque s’est rapprochée des labels français Roche et Because Musique. Il y a, là aussi, un travail d’identification mais surtout d’accompagnement des artistes sélectionnés. Les lauréats peuvent effectivement signer leur premier contrat en maison de disques grâce à The Creators Source. Par ailleurs, Adidas contribue au développement de l’identité visuelle de l’artiste, notamment à travers des shootings et la production de vidéo clips.
IN : ce projet est-il unique en son genre ou existe-t-il dans d’autres pays ?
S.B. : pour le moment ce programme est unique et a vraiment été initié par Adidas France. Néanmoins, nous sommes un marché talentueux pour lancer des concepts qui sont ensuite repris par nos collaborateurs des autres marchés européens. A l’instar d’Adidas Runners par exemple, cette communauté de coureurs lancée à Paris, il y a près de 4 ans et qui bénéficie désormais d’une cellule Adidas européenne dédiée. Nous avons clairement l’ambition que The Creators Source connaisse le même succès et bénéfice prochainement d’un déploiement européen.
À date nous comptabilisons plus de 500 candidatures, ce qui prouve que c’était une vraie attente de la part des créateurs français, nous renvoyant ainsi un excellent signal pour le bon déploiement de ce projet créatif. Avec The Creators Source, Adidas continue de soutenir les jeunes talents de demain, et participe une nouvelle fois au développement de l’art à Paris et en France.