Pour la deuxième année consécutive, l’agence Elan Edelman a organisé sa journée de solidarité basée sur le bénévolat et le volontariat. L’ensemble de ses collaborateurs se sont impliqués dans 3 associations agissant pour les plus démunis. Plus qu’une action RSE maîtrisée, l’opération pulse un élan collectif à sa force de travail autour de valeurs sociales fortes. Un pour tous, tous pour un et pas que pour un seul jour.
« Il y a plus d’idées dans deux têtes que dans une », avait l’habitude de déclamer Jacques Confucius Chirac. Encore faut-il que les deux cabosses aillent dans la même direction. Au-delà de donner des migraines à tout DRH qui se respecte, l’esprit d’équipe entre les collaborateurs d’une même entreprise est la clé pour pérenniser son activité. Mais difficile de l’obtenir dans un climat économique et social qui tend à favoriser la prudence et l’individualisme.
Un jeune qui entre sur le marché du travail en 2018 préfèrera comparer les avantages sur le court terme de tel ou tel job plutôt que de chercher à s’insérer sur le long terme dans une structure. Pourtant, cette même génération semble paradoxalement plus militante, altruitste, et sensible aux grandes causes humanitaires que ses aînés. Les entreprises ont parfaitement compris ce besoin de sens et n’hésitent plus à en user pour développer leur image et mobiliser leur force de travail. Bienvenue dans le royaume de l’éthique et de la RSE.
Citizen Day, fermer l’agence pour donner pour recevoir
A l’image d’Elan Edelman -ou d’autres agences sous d’autres formes- qui engage son capital humain autour de valeurs sociales fortes et engageantes. N’hésitant pas, pour la deuxième année consécutive, a carrément fermer ses portes un jour entier, comme cela a été le cas ce 27 juin dernier. La raison ? L’ensemble de ses consultants ont spontanément participé au Citizen Day, journée de solidarité. Tous niveaux hiérarchiques confondus, les 140 salariés se sont retroussés les manches bénévolement pour se mettre au service d’associations qui participent au vivre-ensemble et entretiennent le lien social.
Trois associations épaulées
Une vingtaine d’entre eux se sont rendus à la M2IE -Maison Intercommunale d’Insertion Emploi du Val de Marne-, une structure associative qui agit en faveur de l’insertion professionnelle. Ils en ont profité pour refondre l’ensemble de leurs outils de communication -plaquette de présentation, site web…- et organiser 4 ateliers sur des thèmes comme la rédaction de lettre de motivation ou la simulation d’entretiens d’embauches.
Une trentaine d’autres s’est déplacée dans les locaux du Samu Social pour réaliser un grand tri de vêtements qui seront offerts à des personnes sans domicile fixe. Les 80 restants ont contribué à la rénovation du centre Emmaüs Louvier-Tessier, classé aux Monuments Historique. Ils en ont également profité pour soutenir les équipes autour de plusieurs activités : rafraîchissement des murs et façades, conception de meubles, de décoration, jardinage et confection d’un repas avec le chef Ruben Sarfati.
« Avec cette seconde édition, l’agence et les collaborateurs souhaitent pérenniser leur rôle d’acteurs de l’engagement. C’est une grande satisfaction de voir depuis deux ans l’engouement des collaborateurs autour de cette journée de volontariat solidaire. Nous souhaitions mettre en lumière les convictions intrinsèques du groupe en termes de responsabilité sociétale et environnementale, qui participent au sentiment d’appartenance des collaborateurs », souligne Marion Darrieutort, Présidente d’Elan Edelman.
Les millennials, une génération altruiste
Comme dit en introduction, les millennials sont de nature engagés. Sans crier à la vérité absolue, force est de constater qu’ils semblent plus intransigeants que ne pouvaient l’être leurs parents. Ainsi qu’INfluencia le soulignait récemment, cette tendance est due au simple fait que qu’ils « sont beaucoup plus informés des conséquences de leurs actes d’un point de vue environnemental et sociétal que les générations précédentes qui n’avaient pas forcément conscience de la dégradation de l’environnement et des conditions de travail dans le reste du monde. L’information aide à voir la réalité en face ».
Alors quoi de mieux que des actions à fort capital humain pour les faire avancer dans le même direction ? D’autant plus que cette journée d’action tournée vers les autres a des répercussions à l’interne sur le long terme entre actions utiles et dynamisantes, souvenirs et suivi des missions ou des personnes rencontrées. La cohésion semble plus que jamais passer par le don de soi. Le partage des savoirs et des techniques de com en fait partie.