Re.start. Voilà comment le co-fondateur du groupe d’achat d’espace My Media, David Ringrave a intitulé la cérémonie qu’il consacre à l’art de rebondir dont la première édition aura lieu au Grand Rex le 20 septembre prochain.
Après avoir enquêté puis publié en janvier dernier l’ouvrage » Réussites françaises. 20 histoires d’entrepreneurs qui ont réussi en France « *, le DG de My Media constate que la plupart des personnalités interviewées évoquent leurs échecs passés ou récents comme un passage obligé leur ayant permis » de changer de cap, de sortir d’une impasse, ou d’une mauvaise orientation de départ « , note-t-il.
» Un thème encore très tabou en France, où l’échec est lié à la culpabilité cultivée dès le plus jeune âge dans les classes de primaire « , explique David Ringrave, » et qui révèle bien souvent des projections de parents sur leurs enfants qui ne correspondent en rien aux personnalités ou envies de ces derniers « .
Reconsidérer l’échec scolaire
Celui qui, à titre personnel est très investi dans l’association Entreprendre &+ qui vient en aide aux entrepreneurs sociaux, met également toute son énergie à reconsidérer l’échec scolaire, à l’origine de ces maux d’adultes. » Reste que l’échec est vertueux s’il ne devient pas répétitif. Autrement dit, s’il est accidentel au bon sens du terme et bien compris, voire analysé « , ajoute le psychologue clinicien Maurice Trojman. Lors de cette cérémonie seront récompensés des re.starts d’accidentés de la vie, d’aventuriers de l’industrie, de l’économie numérique, de l’économie solidaire et sociale, du monde sportif … Un rendez-vous animé notamment par Charles Pépin, philosophe, Christine Kelly, journaliste et ex-membre du CSA, Agnès Touraine, présidente de l’Institut Français des Administrateurs, Frédérique Bedos, fondatrice du Projet Imagine, Blandine Mulliez, présidente de la Fondation Entreprendre, et Philippe Rambaud, fondateur de 60 000 rebonds.
* Enrick Editions