29 août 2018

Temps de lecture : 1 min

Perpétuelle Toussaint…

« C’est l’anniversaire de Paule X et de Jacques Y aujourd’hui, dites-leur que vous pensez à eux ». Nous avons tous l’habitude de voir apparaître cette notification quand nous nous connectons à notre compte facebook. Et nous souhaitons aussitôt aux héros du jour un « joyeux anniversaire ». Et plus de 45 millions de personnes en font autant chaque matin. Sympathique habitude. Sauf que…

« C’est l’anniversaire de Paule X et de Jacques Y aujourd’hui, dites-leur que vous pensez à eux ». Nous avons tous l’habitude de voir apparaître cette notification quand nous nous connectons à notre compte facebook. Et nous souhaitons aussitôt aux héros du jour un « joyeux anniversaire ». Et plus de 45 millions de personnes en font autant chaque matin. Sympathique habitude. Sauf que…

Sauf que… par deux fois cette semaine j’ai vu apparaître sur ma page la petite phrase m’incitant à poster un message sur le mur de deux amis décédés… Un mur où leur photo les montrait souriants et heureux. Autant de coups de poignard qu’on m’infligeait.

Facebook ferme les comptes des personnes disparues si on le lui demande expressément mais si personne ne réagit, ils continuent à être actifs. Paradoxe que ce réseau que l’on accuse des pires interférences dans notre vie privée et auquel on reproche de posséder des millions d’infos sur nous et qui pourtant ne sait pas quand un individu quitte notre belle terre… Finalement Facebook ne connait pas tout sur nous… Et c’est tant mieux.

Mais, comme on apprenait il y a bientôt un an qu’il y aura bientôt plus de morts que de vivants sur le réseau social, le risque à courir est que bientôt on ne souhaite plus les anniversaires qu’à des personnes décédées. Triste perspective.

Allez plus loin avec Influencia

the good newsletter

LES FORMATIONS INFLUENCIA

les abonnements Influencia