20 ans que se répète la même scène : j’accueille pour quelques jours une personne qui découvre le Puy du Fou pour la première fois. Simple visiteur, journaliste, personnalité publique ou petite fille de 10 ans, ils me regardent tous avec le même air incrédule dès la fin du premier spectacle. Pas un mot ne sort de leur bouche mais je lis dans le regard de chacun la même émotion, la même surprise, le même émerveillement mais aussi un air profondément désolé pour moi…
Car oui, ils découvrent à ce moment précis que le directeur de la communication que je suis n’a pas été à la hauteur. Ils viennent de vivre une expérience forte, inattendue et qu’ils ne soupçonnaient pas. Et je n’avais pas été capable de leur faire comprendre avant leur visite à quel point le Puy du Fou proposait une expérience aussi unique au monde ! Au fond, ils n’ont pas tort car c’est bien ma mission.
En gros, travailler au Puy du Fou, c’est le bonheur ultime d’un Dir Com : avoir à sa disposition une expérience exclusive, une marque singulière, unique au monde, qui fascine. Mais être directeur de la communication du Puy du Fou, c’est surtout l’immense difficulté de faire une promesse digne de l’expérience réellement vécue. Le sol qui tremble sous le triple galop des 20 chevaux en plein spectacle, la chaleur d’une boule de feu qui vient lécher votre visage, le frôlement des ailes d’un vautour, la beauté d’une architecture, l’émotion d’un scénario, le saut d’époque en époque au cœur d’une forêt centenaire… tous ces éléments ne sont pas restituables à distance, via un téléphone, une affiche, une brochure, un site Internet ou un grand film…
Et pourtant… je vous rassure, en 19 ans, notre notoriété a explosé et le succès est bien là car les chiffres parlent d’eux-mêmes, année après année… en 19 ans, nous sommes passés de 650 000 visiteurs annuels à 2,3 M, n°1 sur TripAdvisor en France et en Europe, nous avons une communauté magnifique sur les réseaux sociaux, la marque Puy du Fou s’exporte à l’international, notre dernière campagne d’affichage a été multiprimée, bref ma vie n’est pas si difficile qu’il n’y paraît… Et pourtant, mes visiteurs néophytes continuaient à me regarder, toujours aussi impressionnés, mais avec un peu de compassion face au travail qui me reste à accomplir.
Agence et annonceur main dans la main
Alors, avec mon agence de toujours, LES GROS MOTS, avec laquelle nous avons passé tellement de caps, sur le digital, à l’international, en affichage aussi grâce aux fresques épiques de Finlay Mc Kay, nous avons continué à chercher le graal ; cet objet de communication improbable qui réussirait à restituer l’émotion et la force d’un moment vécu au Puy du Fou. Nous l’avons cherché, longtemps, et je suis aujourd’hui très ému de vous écrire que je suis convaincu que nous l’avons trouvé. Ce grand geste communicationnel qui ne nous trahit pas, nous les Vendéens romantiques et un peu fous, nous avons réussi à nous raconter avec justesse. Personnellement, près d’un an après, je reste encore ému quand je pense au jour où j’ai découvert l’idée de ce grand film pour la 1ère fois.
Au-delà de la beauté des images, la magie de cette histoire est d’avoir réussi à faire du voyage dans le temps du héros de ce film une parabole de l’expérience vécue par le spectateur au Puy du Fou. Transporté d’une époque à l’autre, comme aspiré par l’Histoire et ses grandeurs, notre soldat traverse les siècles, de la tranchée de Verdun au Rocher d’Excalibur, des jeux du Cirque à l’attaque des Vikings, comme nos visiteurs. Notre héros nous entraine dans un voyage riche en émotions en quête d’un amour éternel comme le Puy du Fou entraîne ses visiteurs dans un grand ascenseur émotionnel que procure seulement les plus belles histoires.
Prendre la parole pour assoir sa notoriété
Après avoir été élu parc préféré des Français, meilleur Parc du Monde, meilleur Spectacle du Monde, nous voulions une communication à la hauteur des ambitions du Puy du Fou. Sans Bruno Aveillan, ce pari était impossible. Avec Les Gros Mots comme au Puy du Fou, tout commence par une belle rencontre et finit par une belle histoire. Avec Bruno Aveillan, la rencontre a été naturelle, comme un lointain cousin que l’on n’avait pas vu depuis longtemps mais, qui, malgré les années, parle le même langage que nous : celui de l’excellence. L’excellence esthétique, l’excellence narrative, l’excellence de réalisation, l’excellence musicale, l’excellence partout et en tout point. Sans cette excellence sans cesse recherchée, le Puy du Fou ne serait pas devenu le Puy du Fou, et Bruno Aveillan ne serait pas non plus Bruno Aveillan…
Grand film pour grande histoire
La suite de l’histoire a été aussi naturelle que la rencontre : beaucoup de travail, beaucoup de jours et de nuits, beaucoup d’engagement de plus de 400 personnes impliquées dans ce film : costumières, cascadeurs, cavaliers, figurants, artificiers, maquilleuses, cavaliers, chef opérateur, producteur… avec un système de production inédit, mêlant le savoir-faire de Quad et les talents du Puy du Fou. Magie du réalisateur, de l’histoire et du Puy du Fou, une magnifique énergie collective a embrassé le tournage du premier au dernier jour, avec la conviction profonde de construire ensemble une œuvre à la fois belle et émouvante. Le Puy du Fou méritait un grand film. Il l’a enfin. Et ce film va marquer durablement l’histoire du Puy du Fou.
Merci à Nicolas Gandrillon, fondateur de l’agence LES GROS MOTS, et mon ami du Tennis Club des Herbiers depuis 35 ans. Merci à Nicolas, Philippe et Laurent pour leur confiance. Merci à Bruno Aveillan, et à toutes les équipes de Quad, des Gros Mots et du Puy du Fou d’avoir fait du poste de Dir Com du Puy du Fou le meilleur job du monde !