C’est l’histoire d’un magazine de foot qui s’appelle Panenka… Une belle histoire qui fait du bien, car au sein de ce journal papier/internet/tv espagnol dédié au football, on a eu l’idée de créer des blouses d’hôpital aux couleurs des joueurs préférés des enfants malades . Ça se passe à l’hôpital de Madrid, San Rafaël. Dans un premier temps. Car l’initiative fait le tour du monde sur ls réseaux sociaux et les medias traditionnels.
L’initiative née en début d’année, voit enfin le jour. Les blouses pour les enfants sont prêtes et seront distribuées à partir du mois de juin. Ainsi des maillots aux noms de Messi, d’Anelka, aux couleurs des équipes ont été créées, fabriquées gracieusement au sein d’un atelier madrilène pour le bonheur de filles et de garçons atteints de maladies graves et durables dont la vie se déroule entre chambres, couloirs et salles d’examen au quotidien.
Plus forts pour combattre la maladie
L’idée ? Partir du simple et beau constat, qu’au football, chacun peut gagner, en se battant. Une philosophie qui appliquée à ces blouses, redonne le sourire aux enfants, « qui en portant leur maillot préféré se sentent plus forts, plus courageux et capables de se battre contre n’importe quel adversaire », comme on l’explique au sein de la revue. Touchante, la démarche de Panenka a évidemment suscité une vive émotion dans les milieux sportifs et hospitaliers, et très vite les dons ont afflué afin que cette grande et belle intention puisse être étendue à d’autres hôpitaux du pays.
L’initiative soutenue et certainement imitée
Clubs, associations, hôpitaux, particuliers se sont naturellement associés au projet, non seulement en Espagne, mais au Chili, au Bénin, au Portugal, en Argentine, au Mexique, au Sénégal, en France….
NDLR : Pour les néophytes, au football, la panenka est une technique particulière pour tirer un penalty ou un tir au but. Au lieu de frapper en force, le joueur frappe sans élan une pichenette du cou de pied en visant le centre du but, généralement juste sous la barre transversale afin de piéger le gardien adverse. Pour ceux encore moins avertis, c’est Antonin Panenka, footballeur international tchécoslovaque qui a donné son nom à ce geste.
Un avant-goût de la prochaine revue Influencia consacrée au sport, à paraître mi-juin. Abonnez-vous!