Pour célébrer le lancement mondial de leur première voiture 100% électrique, prévu en mars 2020, MINI Netherlands s’est associée à l’agence 180 Kingsday pour créer une peinture murale interactive invitant le spectateur à redécouvrir le pouvoir de l’électricité.
On ne peut s’empêcher de penser à la fresque monumentale commandée à Raoul Dufy par Robert Mallet-Stevens président de La compagnie parisienne de distribution d’électricité, destinée à trôner sur le Champ-de-Mars afin de fêter l’exposition Internationale de 1937. L’aquarelliste Dufy répond à cette commande monumentale et intitule sa fresque de 600 m2, La fée électricité, s’inspirant entre autres du De rerum natura de Lucrèce. La partie supérieure est un paysage changeant dans lequel le peintre a disséminé ses thèmes favoris : voiliers, nuées d’oiseaux, batteuse, bal du 14 juillet. Le long du registre inférieur sont disposés les portraits de cent dix savants et inventeurs ayant contribué au développement de l’électricité. Cette dernière donnée par Électricité de France,au Musée d’Art moderne en 1964, y trône désormais.
La Fée électricité de Raoul Dufy, extraits
De Raoul Dufy à Franky Sticks
Autre temps, autre mœurs, pour la lancement de la MINI Electric, qui sera commercialisée en mars 2020, c’est une fresque de sept mètres de long qui a été dessinée par 180 Kingsday et illustrée par l’artiste néerlandais Franky Sticks. Située dans le terminal de croisière de Rotterdam, cette dernière rend hommage à la ville et célèbre la mission de MINI Netherland de remettre la passion au pouvoir. La MINI Electric, qui sera commercialisée en mars 2020, est dotée d’une batterie permettant une autonomie de 232 km WLTP et pouvant être rechargée en 35 minutes.
Expérience multisensorielle
Composé de lignes fluides et de couleurs vives (Raoul Dufy aurait aimé), la fresque murale offre aux spectateurs une expérience multisensorielle. Encre conductrice, la peinture, qui contient des références à certains des monuments les plus emblématiques de Rotterdam – y compris les cubichouses de Piet Blom, le pont Erasmus, la tour Euromast et la célèbre scène rave de la ville – devient un circuit imprimé. Lorsqu’elles sont déclenchées par un contact humain, les illustrations deviennent des animations créées par Flaton Arts, qui s’éclairent et se déplacent sur le mur. La musique et le son proviennent d’un peu partout, et cachée dans l’immense « tableau, une caméra attend le selfie parfait.
Art et technologie se mêlent ainsi pour communiquer au plus grand nombre ce que la passion, l’art et l’innovation peuvent transmettre aux néophytes, mais toutefois, curieux que nous sommes…