6 novembre 2019

Temps de lecture : 1 min

Un « twittopathe » à la Maison-Blanche

Passionnant et riche d’enseignements, cet article consacré par le New York Times le 2 novembre dernier aux trente-trois mois de présidence de Donald Trump et à ses plus de 11 000 messages sur Twitter. Oui, vous avez bien lu 11000…

Passionnant et riche d’enseignements, cet article consacré par le New York Times le 2 novembre dernier aux trente-trois mois de présidence de Donald Trump et à ses plus de 11 000 messages sur Twitter. Oui, vous avez bien lu 11000…

Et le pire est que le président tweete de plus en plus, révèle le quotidien américain. La deuxième semaine d’octobre a été la plus prolifique pour celui qui dégaine son iphone plus vite que Lucky Luke : 271 tweets en 7 petits jours. Ce qui a fait tripler sa moyenne mensuelle…

Le journal new-yorkais a lu et analysé chacun des messages postés sur Twitter et on y apprend, entre autres, que la moitié d’entre eux sont consacrés à des attaques contre ceux qu’il estime être des ennemis ou qui lui déplaisent et que ces attaques ont lieu le matin ou tard le soir lorsque ses conseillers ne sont pas là pour freiner sa diarrhée verbale. Il vocifère contre les médias traditionnels, l’opposition démocrate, la Réserve fédérale, des joueurs de football noirs, etc… Pour le bonheur de ses plus de 66 millions de followers, qui sont devenus plus qu’un échantillon, -un panel très large- de son institut de sondage personnel, qui lui sera très utile pour l’élection à venir.

On le pressentait certes, mais avoir les preuves en chiffres que celui qui est quand même le président de la première puissance mondiale, gouverne son pays et sa politique extérieure à coups de quelque 280 signes fait vraiment trembler. L’un de ses conseillers à La Maison Blanche, Kellyanne Conway, l’a défendu lors d’une interview : « Il a besoin de tweeter comme nous avons besoin de manger ». Eh bien, moi, perso, ça me coupe l’appétit…
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