À l’occasion de ses 100 ans en France, Coca-Cola, en partenariat avec la Fondation Schuman et les Jeunes Européens, avait convié en juin dernier 100 jeunes Français pour participer au Grand Forum Citoyen « 100 jeunes et l’Europe ». Après 2 jours de débat, les participants ont établi une série de recommandations quant à l’avenir du rêve européen qui a ensuite été transmise à des personnalités politiques engagées sur les questions européennes. La balle est dans leur camp.
Si jusqu’alors, il était courant de dire que les jeunes s’intéressaient peu à l’Europe, les élections de mai 2019 ont montré un regain de mobilisation des jeunes notamment en France. Un sondage YouGov conduit du 16 au 22 mai 2019 sur un échantillon de 800 jeunes Français indique par ailleurs que 2 sur 3 aimeraient que l’UE leur offre davantage d’occasions de donner leur opinion, et souhaiteraient être plus impliqués dans les décisions européennes. Un message parfaitement reçu de l’autre coté de l’Atlantique. Partants de ces constats, Coca-Cola en partenariat avec la Fondation Schuman -think tank de référence sur l’Europe- et les Jeunes Européens de France, a souhaité réunir 100 Français aux profils variés, âgés de 18 à 25 ans, sélectionnés par l’institut COHDA, pour les inviter à partager leur vision de l’Europe.
La concertation s’est déroulée au lendemain des élections européennes, les 7 et 8 juin à Issy-les-Moulineaux, dans le cadre d’un forum citoyen intitulé judicieusement « 100 jeunes et l’Europe ». Autour de la thématique « Notre vision de l’Europe : nos espoirs, nos craintes, nos besoins », ces deux journées d’échanges, sur le format d’un grand débat, ont permis de recenser les questions qui préoccupent les jeunes aujourd’hui et les solutions envisagées face à ces enjeux. A travers sept séquences, ces jeunes pousses continentales ont pu aborder des thématiques telles que la civilisation, la culture ou encore la politique et le rôle de l’Europe dans les intérêts individuels et collectifs.
Robert Schuman serait fier
Ce projet de Grand Forum Citoyen a été séquencé en plusieurs temps forts. Les 100 participants ont d’abord suivi pendant deux semaines une formation interactive sur l’Europe animée par les organisations partenaires -La Fondation Schuman et les Jeunes Européens-, afin qu’ils disposent des fondamentaux en amont des débats des 7 et 8 juin. Les conclusions des discussions et les différentes propositions issues de ces deux jours ont alors pris la forme d’un « avis citoyen », validé par les 100 jeunes participants. Cet avis citoyen a enfin été remis le 29 octobre dernier aux personnalités politiques impliquées dans les affaires européennes dans l’espoir que ce dernier puisse nourrir les débats politiques. Leurs auteurs ayant en effet souhaité que ces propositions soient portées à la connaissance des décideurs afin de les inspirer dans leurs réflexions et prises de positions sur l’emploi, le climat ou encore le vivre-ensemble.
Si l’on devait synthétiser leur analyse, nous commencerions par affirmer que pour eux, l’Europe est loin de ne se limiter qu’à l’UE, perçue d’avantage comme un regroupement de pays d’une grande diversité ayant un passé commun qui ont ensuite su devenir une grande puissance démocratique. Concernant leurs trois craintes majeures quant à l’avenir du continent, caracole en tête le changement climatique, suivie des tensions et conflits de tout ordre ainsi que des difficultés relatives à l’emploi. Rien de surprenant, donc, que leur volonté principale soit que l’Europe s’active sur le plan environnemental. Leur principale crainte étant liée aux conflits extérieurs qui se conjuguent à la montée des pensées nationalistes et des extrêmes. Enfin, ces jeunes citoyens estiment que l’avenir de l’Europe passe avant tout par une meilleure implication des acteurs qui la composent -politiques, économiques, associatifs, médiatiques…- avec un accent tout particulier sur l’écoute et l’association des citoyens.
L’Europe se sirote
« Nous avons décidé d’organiser ce grand évènement autour de l’Europe parce que l’idée européenne est fondamentale pour Coca-Cola et que notre marque jouit d’un lien fort aux jeunes. Nous souhaitions que cette initiative permette aux jeunes citoyens de s’exprimer librement, convaincus que les entreprises peuvent fédérer et élargir leurs missions pour contribuer à des débats de société qui intéressent à la fois leurs collaborateurs et leurs consommateurs », concluait Elsa Chantereau, Directrice des Affaires Publiques de Coca-Cola France
Initié à l’occasion des 100 ans de sa présence en France, Coca-Cola souhaite désormais élargir ce principe de débat citoyen à d’autres pays européens où l’entreprise est implantée, et faire ainsi figure de facilitateur entre les jeunes européens et leurs représentants politiques. Mais pour commencer à vous faire une idée de l’ensemble de la concertation citoyenne réalisée, c’est par ici. À servir avec des glaçons.