C’est à Steve McQueen, et à la Tate Britain Gallery que Londres doit cette gigantesque exposition inclusive à ciel ouvert. 613 panneaux 4×3 affichent des photos de classe de petits de CE1 pendant deux semaines. la suite? C’est à la Tate Britain Gallery que ça se joue jusqu’au 3 mai prochain. Attention les coeurs tendres!
Il y en a qui ont de la chance. Que n’aurait-on pas donné, en primaire, pour découvrir nos photos de classe sur des panneaux d’affichage en 4X3 dans notre ville… Avec nos instits, nos meilleurs copains, nos grandes amours… Et toutes les anecdotes qui vont avec… C’est le rêve que vient de concrétiser le grand réalisateur Steve McQueen primé pour ses longs métrages 12 years a slave, Shame et Hunger à Londres grâce au projet tripartie mené par ArtAngel, La Tate Britain Gallery et l’agence de création artistique A New Direction. Un projet gigantesque puisque l’exposition hors les murs, compte 613 panneaux dispatchés sur 33 quartiers londoniens, et se poursuivra ensuite au sein de la Tate Britain Gallery.
Des Milliers d’élèves à Londres
Pour cette production hors normes, le réalisateur a convié chaque élève de Troisième (classe de CE1 en France) à Londres afin de d’immortaliser ces classes, avec l’aide précieuse de plusieurs photographes engagés par la galerie à cet effet. Des milliers d’enfants désormais capturés visuellement, avec leurs instituteurs, leurs camarades, leurs uniformes, leur diversité. Le symbole d’une ville, de ses vies.
Steve McQuenn veut faire réfléchir les enfants et les parents
« La troisième année (CE1) est critique pour les élèves, dans leur développement, explique Steve McQueen, ils ont entre sept et huit ans, deviennent plus conscients d’eux-mêmes et au-delà de leur famille, du monde qui les entoure. Ce projet qui a pris racine chez l’artiste à la naissance de son premier enfant, il y a 21 ans : Dans un communiqué, le réalisateur né à Londres, explique « son espoir de voir des millions de londoniens réfléchir au passé, au présent, et à l’avenir de leur ville, grâce à ces photographies géantes. Non seulement à leurs vies, mais aussi à leur ville. Parce que pour lui, c’est un portrait symbole de Londres qu’il rend ici. Un instant unique qui s’inscrit dans un cycle». Ces photos désormais logées à la Tate Britain Gallery y seront exposées jusqu’au 3 mai 2020. Unpetit coup d’Eurostar ça vous dit?